jeudi 30 avril 2009

Poids lourds



Pour répondre à tous ces classements de blogs qui envahissent ma boite aux lettres, voici mon top à moi des sites sur lesquels j’aime bien aller chercher des trucs à vous raconter après.
Alors s’il vous prend l’envie d’aller voir, je vous recommande mes dernières trouvailles et quelques incontournables :

Semis (remorque) de fleurs. Des fleurs comme s’il en pleuvait. On va pas passer l’été sans crier « Liberty, j’écris ton nom » ! Dommage pour les allergiques au pollen imprimé, moi je suis aux anges. Alors pour m’y préparer, je butine (...) sur le blog des fanas de la marque et de l’imprimé.

Panique au village. Claude du bureau m’a fait découvrir cette série animée de Stéphane Aubier et Vincent Patar qui passait sur Canal +. 
Le long métrage sort en juin et est en sélection officielle – hors compétition – à Cannes. 
C’est Belge (fort quotient de hypitude, la Belgique), c’est techniquement ahurissant (Les personnages sont des jouets que les réalisateurs photographient plan après plan. C’est le montage de ces photos qui crée l’illusion du mouvement), et les histoires sont scotchantes et réconcilient parents et enfants (pas les ados, rien ne peut réconcilier les ados, si ?) . 
Ils ont un site et un blog.

Ouh, les moqueurs ! Certains blogueurs adorent épingler nos (petits) travers. Ca donne “stuff white people like” pour les américains blancs et “stuff parisians like” pour les parisiens. Les deux en Anglais.

Dans les incontournables à encourager, J’aime beaucoup aussi “DigitalWorld”, le magazine des tendances numériques, pour son dessin humoristique de Ceka et Clod et pour ses infos marchés (si si), et le blog du magazine Photo. Avec plein de photos, donc (dont celle qui illustre ce post, de Didier Massard).

Soyons furieusement 90's, aimons la pub, car le meilleur est sur le site du magazine américain ad forum. Abonnez-vous à la newsletter "recevez le top 5 par e-mail" ou au podcast itunes et retrouvez le plaisir de Culture Pub (souvenez-vous, le dimanche sur M6). Cette semaine on peut y voir la publicité pour le nouveau rasoir pubien (!!) de Wilkinson, très second degré.

Je termine par les big starsa cup of jo” et ses 2414 abonnés, “Fonelle” et son vrai bon sens planqué sous une bonne dose de foutraquerie, “balibulle” et “punky” les deux copines qui aiment nous montrer comment elles sont habillées. 
Et le « blog des paresseuses », pour les dessins de Soledad. 
Sans oublier Garance Doré et son amoureux The Sartorialist, globe trotteurs môdeux de bon goût.

PS : je précise à toutes fins utiles qu'aucun site mentionné ici ne l'a été fait sous la menace ou par volonté de  me faire bien voir par tel ou tel éditeur de site. Quoique...

Prendre Chanel en train

Le lien vers le making of de la nouvelle publicité Chanel, avec Audrey-Coco-Tautou, est . Grâce à la newsletter de CB News, « Culture Zap », que je lis quand je m’ennuie. Et là, je m’ennuie. Je prendrais bien l’Orient Express avec Audrey, tiens. Ca a l’air sympa.

mercredi 29 avril 2009

Jamie au Carrefour


A 14 heures 38, entre le rayon papeterie et les boissons, j'ai découvert ça (cliquer) . Billy Joël n'est pas mort, il s'est réincarné dans un jeune freluquet anglais et il chante dans le faux-plafond de mon supermarché de proximité.
On aura tout vu...
PS : C'est Jamie Cullum dans son album Catching Tales. Et la photo vient de Dilly Dallas

Primitif


Ca ne vous dirait pas à vous, d'envoyer ballader surmoi, vernis social, éducation, altruisme et toutes ces agaçantes conventions de vie en communauté pour redevenir une bête ?
Moi, si, souvent. De plus en plus souvent même.
Tout casser, tout envoyer ballader. Dire tout haut ce qu'on pense tout bas. Etre en colère si on en a envie. Etre super triste et pleurer. Rêver de vacances en yourte où on resterait regarder les brins d'herbe pousser. Ne pas se laver plusieurs jours de suite et vivre avec son odeur, ne plus se raser les pattes (ouch, c'est un peu extrême, ça), manger avec les doigts des légumes crûs et de la viande dégoulinante de sang, et roter à la fin des repas avant de s'envoyer en l'air à la lumière du feu de bois uniquement pour satisfaire un bon gros besoin primitif.


Rien que de l'écrire me fait un bien fou, si vous saviez !
Ca doit être ce que les psys appellent "sublimation". Faut que je creuse...


PS1 : N'allez pas croire que je souffre d'overdose de Nadine de Rotschild ou que je suis atteinte de crise de la quarantaine aigüe. J'ai beaucoup moins que 40 ans d'abord, et je n'ai jamais ouvert de livre de Nadine. Pas eu besoin , je suis tombée dedans quand j'étais petite.

PS2 : Crédit photo promo de Wolverine avec l'über-sexy Hugh Jackman, à l'élégance capillaire aussi spectaculaire que Dereck-Patrick Dempsey-Sheperd (faites pas comme si vous ne saviez pas qui c'est).

mardi 28 avril 2009

Fondamentaux


Au milieu de l’hiver,
j’ai découvert en moi un
invincible été.
(Albert Camus)
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J'imagine bien Aimé Jacquet dire ça à ses joueurs dans la tourmente, dans les vestiaires à la mi-temps.
PS : crédit photo "la Gazette des Verts". il est coquet le Aimé Jeune non ? Plus que Albert Batteux, l'entraîneur du beau jeu, en tous cas.

lundi 27 avril 2009

Joue avec tes photos

Découvert aujourd'hui sur le blog Cachemire et Soie, un nouveau jeu qui va animer vos apéros après que le Poladroïd vous ai tenu chaud tout l'hiver. 

Le Tilt Shift, c'est une méthode pour donner à vos photos de vacances une patine arty façon maquette qui transformera vos photos de vacances en réductions de village Playmobil. Ou comment se forger une réputation de photographe hors pair fastoche.
Pour les esthètes, les puristes et les amoureux des notions précises et construites, la définition historique du tilt shift est par ici.
Vous pouvez voir des exemples particulièrement bluffants sur le site de Smashing Magazine (ici) et sur le groupe Flickr dédié ().

Allez, hop, on se lance avec cet utilitaire rigolo et gratuit : le tilt-shift maker.
J'ai essayé ce soir avec une photo de la plage de Lava en Corse (vous savez pas où c'est ? Je vous dirai pas, c'est un secret - je veux garder mon anonymat en vacances. C'est vrai, même les blogueuses les plus influentes ont le droit à une vie privée) et ouaouh, c'est chouette, non ?

Nous sommes tous des artistes, c'est ça qui est bien.

Nus irons tous au paradis

Je sens une tendance là. Le nu. On ne voit plus que ça. Ou alors c’est juste moi ?

Tout le crédit à Vidberg dans son blog .

dimanche 26 avril 2009

3 petits chapeaux de paillassomnanbulletintamarre



Je lis Springwise, je regarde Grey's Anatomy et je fais mes courses chez Monoprix.
Rien à voir me direz-vous ?
Quoi que.

Springwise est une newsletter hebdomadaire qui liste des idées originales de business grâce auxquelles un jour nous pourrons dire que oui "la crise est derrière nous ". (ils sont vachement optimistes à Springwise)

Le plus souvent, ce sont des micro niches dans lesquelles ne pourrait même pas se glisser le chien de Bébel, mais parfois on y trouve de vraies perles. Et comme toute fille qui a un jour porté des robes en taffetas et des serre-têtes en velours pour aller danser le rock essuie-glaces dans les soirées Pommes de l'Ecole Navale, j'adore les perles.

Le rapport avec Grey's Anatomy ?
Non, non, pas le Major Owen Hunt, nouvel arrivé de la saison 5, pourtant bien plus séduisant que les aspirants de la dite Ecole Navale.
Mais sa ville de résidence, Seattle. (soit dit en passant, Seattle est aussi le dernier refuge de Dr Doug-George Clooney-Ross quand il quitte Le Cook County pour rejoindre son amoureuse et ses jumeaux dans la saison 4 ou 5 de Urgences. Mais je m'égare). Seattle, fertile en initiatives relayées sur Springwise.

Ok Ok, Springwise et Grey's. Et Monoprix alors ?
J'y viens.
Ce matin j'étais dans la file d'attente de la caisse, trop loin pour pouvoir lire TV Magazine sans payer et trop près pour poser mes achats sur le tapis. La loose totale, en quelque sorte. Devant moi une jeune femme pose ses achats. Que du Monoprix Bio. Quasi. J'ai failli lui demander pourquoi cet engouement pour la marque Monoprix Bio. Vrai attachement ou simplicité d'achat? Oui la marketeuse en moi ne s'arrête jamais, que voulez-vous, je suis une machine.

Et là Bing ! le puzzle se forme sous mes yeux.C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Dans Springwise, ils parlaient d'une initiative d'une boite de Seattle qui s'adresse aux commuters (nous on appelle ça "des banlieusards qui prennent le train tous les jours pour travailler à la ville", eux ils appellent ça des commiouteurs, et c'est plus chic, en plus, ils prennent le ferry pour aller bosser). Bref, ils proposent aux commuters d'acheter à la volée et pour 5 dollars, un sac rempli d'un assortiment de légumes frais (ou de fruits au choix). Le tout rigoureusement bio, certifié et tout, évidemment. (On est à Seattle et Owen et Doug veillent). Bénéfice?  Pas d'arrêt au Monoprix pour les commuters qui ne risquent plus de rater leur bateau et peuvent manger frais et sain tous les soirs.
Il fallait y penser.

Moi ça me dirait bien de rentrer chaque soir avec un sac (biodégradable) rempli de légumes frais bios, prêts à cuisiner avec amour et dextérité pour ma famille affamée. Haro sur le Panzani du 20 heures 10 ou le pain-fromage de 19 heures 45. A moi le cordon bleu tant attendu et la satisfaction des miens.
(A condition que le sac soit accompagné d'une recette et de tous les condiments qu'on n'a jamais, genre poivre de Sechuan, thé matcha, coriandre fraîche ou verveine citron. Je ne suis pas Pierre Gagnaire et mon jardin est loin loin de ressembler à celui de Marc Veyrat)
Plus la peine de passer chez Monop' le soir et de se décomposer de chaleur dans la queue de la caisse
Plus la peine de se creuser le ciboulot devant les rayons de carotte, de camembert, de yaourt et de se demander si le label AB est mieux que BIO, voire que "produit en Ile de France" 
Vous imaginez le carton que ça ferait ?

Ca n'a plus rien à voir avec Grey's Anatomy, l'Ecole Navale, ni Monoprix ? Ben non. Mais je ne porte plus de serre-tête en velours depuis un moment non plus. Et qui s'en plaint ?

PS : photo de (l'immense !)  Martin Parr.

vendredi 24 avril 2009

La vérité tout nue

Terminons la semaine du nu par un florilège en image. Attention les yeux.


WACOAL, marque de lingerie, pense à nous mesdames et invente tarlidada, le MORPHING WEAR. Vi Vi, ou comment "porter des produits issus de la recherche technologique pour embellir la silhouette sans efforts". A nous le corps de Beyoncé même si on lorgne plutôt du côté des courbes de Pierre Hermé ! Et sans même y penser. C'est le grand retour des gaines, Coco Chanel doit se retourner dans sa tombe. C'est trop chouette, c'est .


Steve sans slip. C'est pas du scoop ça ? C'est sur All Posters. Et ça s'achète même. Manou c'est pour toi (hein ? C'est agaçant les dédicaces de post ? Tant pis)


La World Naked Bike Race a lieu chaque année (surtout en Angleterre mais aussi ailleurs). Le but du jeu s'est de faire du vélo nu (le corps éventuellement couvert d'inscriptions pacifiques) dans la rue, avec d'autres cyclistes nus, pour "protester de manière créative et amusante contre la dépendance au pétrole et la suprématie de la voiture en se présentant en symbole de la vulnérabilité de l'homme dans le trafic urbain".
Et tant qu'à faire, montrer au monde qu'on est hyper à l'aise avec son corps. La manifestation a lieu dans 50 villes dans le monde. Si vous voulez les rejoindre (?!) , il faut s'inscrire ici ici . Si ça vous tente pas c'est pas grave, moi non plus.

Chic, GQ fait un reportage sur les origines de Levi's dans son numéro d'Avril. On est contents, ils ont des chouettes illustrations dans GQ. C'est ce qu'on appelle un magazine pour homme, c'est ça ?

PS : Laurent Cabrol annonce une baisse des températures pour la semaine prochaine. N'allez pas attraper froid.

mercredi 22 avril 2009

Pas très confortable

On continue avec les photographes à l’imagination débridée grâce au blog de CB News. (ils ont de la chance, les bloggeurs de CB, ils sont payés pour ça, eux).
Cette fois ci c’est l’histoire de David Blazquez.

A peu de choses près, on va dire que ça s’est passé comme ça. (Je lis dans les photos, vous n’aviez pas encore remarqué ?)

Un jour, à Barcelone, où il faisait très chaud dans son studio (parce que David est espagnol, c’est sûr), David a dit à ses assistants qui s’ennuyaient vaguement en jouant aux fléchettes.
« Eh, les amis, j’ai une idée. Si on se mettait tout nus et on disait qu’on faisait des meubles avec nos corps ? »
« ?! » répondirent les assistants à l’unisson
«Mais si, bandes d’andouilles, je vois comme des pyramides de pompiers qui seraient nus et qui formeraient avec leurs corps, des meubles de tous les jours, dans un esprit do it yourself IKEA,-mon corps est ma maison » dit David, tout heureux de trouver enfin l’inspiration
« Arriba, Arriba, super » répondirent les assistants à l’unisson

L’histoire ne dit pas si David avait des vues sur l’un ou l’autre de ses assistant(es) et s’il projetait par ce prétexte fallacieux de la (le) (les) mettre dans son lit, et si les assistants caressaient le même projet, mais voilà, ils ont accepté.

Aussitôt dit, aussitôt fait, et hop, voilà toute une série de photo que chacun jugera selon son goût (cochez la case) : hilarante, insolite, vaguement inutile, suscitant un vague malaise, sûrement hyper retouchées, autre (précisez).

Les voici ici et .

mardi 21 avril 2009

Comme les poules


Tu as raison Dean. 
Rien de mieux qu'une soirée en pyjama à s'endormir devant la télé. 
Mais que fait cet homme à droite de l'image, en costume ? Ecrire un chèque, préparer un rail de coke, prescrire des vitamines à notre héros fatigué ?
Et l'autre homme qui entre dans la pièce et dont on voit une jambe de pantalon ? C'est pas un salon, c'est un hall de gare !
Bizarre, Bizarre...

PS :crédit photo Life

L'heure du poète


A l'heure où les bureaux sortent de la torpeur du déjeuner, une photo "comme à la maison" pour oublier qu'on n'y est pas.
Encore.
Ca doit être pour ça qu'on parle de "rayon" du soleil ?

Commentaire

et de une !!! de plus !
Salut la miss,
et oui, aujourdh'ui est un grand GRAND jour : pour la première fois, j'ai décidé de faire partie de la grande famille
deceuxquiontpleind'amissurinternet !!!! c'est aussi le jour de mon anniv de mariage (c'est mon petit mari qui y a pensé mais moi, j'avoue, j'avais
oublié !!!!) mais ça, c'est RIEN à coté de l'émotion que je ressent à laisser mon nom sur THE BLOG !!
j'ai toujours refusé de m'inscrire à tous les facebook et autre réseaux débiles, mais ton blog est tellement bien, non vraiment et TRES sincèrement, que j'ai décidé de sauter le pas...
c'est très émouvant, je sais, tu dois en voir une larme à l'oeil, mais dans la vie, il faut savoir OSER, non ?
alors, voilà, pour toi, et en hommage à ton talent SI SI SI SI!, j'y vais, je me lance, je saute le pas, enfin et tout et tout ! Bon, voilà, je vais te laisser, je sais c'est difficile de se mettre au travail après un tel moment d'émotion, mais il le FAUT ...
et FUCK la CRISE, VIVE THE BLOG
Bise à bientôt,
Pour un "longapérodanslejardin" comme tu dis ?

Virginie

PS : bon j'avoue, c'est pour les photos des surfeurs que je suis devenue membre !!!!!
bon ça va, on a le droit d'aimer les beaux garçons !!

lundi 20 avril 2009

Enfin


Trop classe, The Sartorialist m'a arrêtée dans la rue l'autre jour. J'ai pas pu refuser. Il est tellement charmant ce Scott. 
...
Comment ça, mytho ? 
On dirait moi non ? Ben si, regarde, elle est brune à cheveux courts et elle a une veste comme la mienne.
Bon, d'accord, il me manque l'assurance tranquille, le jodhpur, la pochette, le gros bracelet, le pull impression lèvres et le mur en béton savamment lavé derrière. 
J'ai pas ça, dans mon quartier de banlieue du béton. Ya que des murets fleuris forts jolis.
Dommage que Scott soit si snob.
Il y perd beaucoup à se contenter du triangle Tuileries-Marais-Madeleine. Non ?

A voile et sans vapeur




Des traversées qui n'en finissent pas avec le phare qu'on voit au loin mais dont on ne se rapproche jamais assez vite. 
Des pulls et des chaussettes au mois d'Août. Et toujours des lunettes de soleil pour ne pas être éblouis par la lumière et la crème solaire "n'oublie pas les oreilles et le nez, ça tape"
Le silence - non plutôt le bruit de la coque sur l'eau, des voiles et des vagues qui clapotent. Délicieux les jours de beau temps. Ereintant les jours de moins beau temps.
Des chansons de marins qu'on massacre en riant et des tartines de pâté Hénaff qu'on fait glisser à grandes lampées d'eau très fraîche. 
Du chocolat et des crêpes. beaucoup. La mer ça creuse.
Mal au coeur dans le ciré qui pue
(...)
La météo marine et les Grosses Têtes sur RTL. 
L'arrivée au port et la manoeuvre à accomplir avec extrême concentration mais décontraction apparente parce qu'on n'est pas des amateurs. Prise de bouée les doigts dans le nez.
La première sur le pont pour aller retrouver la terre avec les cheveux ébouriffés et un vrai tangage de cap-hornier.
Le regard envieux aux jeunes en mobylettes qui eux- ne changent pas de port tous les jours, les veinards.
Un vrai bord de près à la barre et un sillage tout droit - pour la première fois.
Le cap à 110 jusqu'à la cardinale et après on pointe sur l'entrée du Port.
La course des nuages et les roulades des dauphins.
les yeux qui piquent et le sommeil de plomb. Bercés dans le poste avant.
Le bateau qui grandit et l'équipage qui raccourcit.

PS : la qualité de la vidéo est déplorable - je vous l'accorde, mais le son est délicieux - non ?

dimanche 19 avril 2009

Avant de reprendre le chemin de l'école


"Les déferlantes" de Claudie (et pas Julie, merci Delphine) Gallay. Je suis la dernière à les lire, il y a sur Google 25 liens vers des critiques du livre, toutes plus enthousiastes les unes que les autres, alors je ne me lancerai pas dans une critique. Mais quand même.
Jamais les 4 heures 30 de trajet entre Brest et Paris ne m'ont parues aussi prenantes. Courez-y si ce n'est déjà fait. C'est fort et c'est romanesque, râpeux et haletant, sombre et plein d'espoir, étouffant et iodé. Comme la photo ci-dessus, en quelque sorte.

Une délicieuse version de Just a Gigolo, et une autre de don't let me be misunderstood,et une autre des Stones par Bertignac, entendues par hasard sur Deezer pendant 1 heure d'écoute super chouette de leur "radio reprises - covers".

Des photos brutes de 70's dont celle de ce post. Après avoir passée une semaine dans les albums de photos de la famille, je m'y sens presque chez moi.

Et je regarde revenir au galop tous ces looks qui nous faisaient frémir il y a peu : les cheveux épais des Earth Wind and Fire, les grosses lunettes de premier de la classe, les pantalons trop courts et les grosses ceintures, dans un grand télescopage temporel.
Alors, demain, pourquoi je ne m'habillerais pas en Ziggy Stardust meets Emma Peel meets Jane Fonda ? Un petit aperçu sur le site de Nerd Boyfriend (tout un programme).

Une info marrante trouvée sur le nouveau site 24/24 actu, à lire et à découvrir sur le site du Parisien. et/ou directement sur youtube, avec une vidéo complète de sa prestation. L'incroyable prestation de Susan Boyle, solide écossaise pas très glam' de presque 48 ans, devant le jury de la "nouvelle star" locale.

Et pour terminer, la bande annonce de OSS 117. Vu ce vendredi. Vraiment drôle et chic et décalé. Et plus engagé qu'il n'y parait. Et cette BO !


Jimmy Jazz

Avec le printemps et le soleil, on va redécouvrir la douce ivresse des apéros sans fins dans le jardin, et le moment où l'on perd un peu pied, pas autant que les Clash (à écouter ici), mais pas si loin.

The police walked in for Jimmy Jazz
I said, he ain't here, but he sure went past
Oh, you're looking for jimmy jazz

Sattamassagana for jimmy dread 
Cut off his ears and chop off his head 
Police came looking for jimmy jazz 

So if youre gonna take a message cross this town 
Maybe put it down somewhere over the other side 
See it gets to jimmy jazz 
Dont you bother me, not anymore 
I cant take this tale, oh, no more 
Its all around, jimmy jazz 

J-a-zee zee j-a-zed zed 
J-a-zed zed jimmy jazz 
And then it sucks, he said, suck that! 
So go look all around, you can try your luck, brother 
And see what you found 
But I guarantee that it aint your day 

Chop! chop!

samedi 18 avril 2009

Mai 76


Mai 76. Il fait très chaud sur toute la France, y compris à la pointe de la Bretagne, ce qui n'est pas rien.
13 heures 10. Je m'apprête à repartir à l'école.
Je suis en grande section de maternelle à notre dame du sacré coeur.
J'ai hâte de partir.
Je pose un pied sur un tabouret pour que maman fasse mon lacet.
Bing je tombe. Je hurle. Papa en laisse tomber sa banane dans l'assiette.
Le Docteur Saout arrive.
Il découpe mon t-shirt à rayures préféré pour dégager le bras.
"J'ai bien peur que ce soit une fracture. Appelez une ambulance".
Clinique. Radio. Fracture de l'humérus confirmée.
"Il va falloir la plâtrer".
"Désolé madame, mais le chirurgien avait vu court pour la barre de soutien du bras alors on a fait un raccord".
"Revenez dans un mois pour enlever le plâtre".
Il fait chaud et je ne peux pas aller à l'école.
Il fait chaud et c'est tant mieux parce que je ne peux pas mettre de pull.
Il fait chaud et je voudrais bien aller à l'école.

jeudi 16 avril 2009

Merci Docteur


En flânant sur Youtube, je suis tombée sur cette info capitale que j'ai tout de suite voulu partager avec vous. Je vous retranscrit tel quel le commentaire accompagnant la vidéo (c'est du Voltaire, quasi)

"Les fruits pelés, coupés et conservés dans du sirop à base d'eau et de sucre, ont une longue durée de consommation. Disponible en conserves ou en bocaux, ils sont utiles pour leur praticité, facile d'en avoir en réserve, comme pour leurs prix raisonnables. Sont-ils pour autant plus sucrés qu'un fruit frais ? Peut-on les utiliser en tant que dessert équilibré ? Et le sirop, peut-on le boire ou non ? L'avis de Jean-Michel COHEN sur ces questions, tout de suite en visionnant cette vidéo (cliquez ici)"
Sur le même sujet, vous trouverez sur la même page le bon Docteur qui nous rassure entre autre (le filon est bon semble-t-il) sur les vertus nutritionnelles des féculents, des potages en boite, des légumes secs et des compotes...

Ouf.
J'attends la réhabilitation du kouign amann avec impatience.

Swell




J'avais oublié comme feuilleter un magazine de surf (ici, c'est un dépliant Quicksilver, mais ça marche aussi très bien avec Oxbow ou Surf Session) était puissamment addictif et donnait envie d'envoyer balader stilettos et stretching pour devenir une vraie surf babe avec Jack Johnson en special guest au coin du feu.
Comment dit l'étiquette de la Badoit déjà ? Ah oui, c'est ça "exhilarant".
Exhilarant d'imaginer vivre en harmonie avec une nature luxuriante, chaude et ensoleillée, entourée d'une bande d'amis over cools, toujours bronzés et jamais stressés.
De rouler en 4x4 au biocarburant, de manger des fruits et des protéines végétales...

mercredi 15 avril 2009

Nice Pic'

Avant d'être le premier Monospace vendu en France (et c'est votre dernier mot, n'est-ce pas Jean-Pierre ?), Picasso est d'abord et avant tout un artiste extra-ordinaire.
Quelques mois après l'expo qui a renversé Paris (depuis on est passés à Warhol, ainsi passent les modes), un livre de David Douglas Duncan retrace sa vie. Quelques extraits et belles photos avec légendes .
Vous connaissez mon amour pour les photos où transparait une vraie tendresse, avec celle ci je suis servie...

mardi 14 avril 2009

Office du Tourisme




Loin de la violence du large et de la mer déchaînée. Et des embruns et des cirés qui puent. Et des chants de marins et des vents qui rendent fous. Déchirez vos cartes postales et vos a prioris.
Ici, c'est doux et c'est apaisant. Le bleu du ciel est très bleu et l'herbe est vert foncée. Les sous bois sentent la mousse et les pins penchent dangereusement vers la mer. Les plages n'en sont pas et à marée basse c'est noir et c'est glissant.
L'air est chargé d'iode et d'embruns et le rythme cardiaque descend tout seul. Pas d'effet de style mais des grosses chaussures, un vieux jeans et un gros pull pour laisser ses pieds s'enfoncer dans la mousse et dans les galets. Et courir dehors quand le soleil se montre. Et rentrer en courant quand le ciel s'assombrit. Et oublier le reste.

lundi 13 avril 2009

Sur la route

Les vacances, c'est partir en voiture. La veille, faire les bagages est une vraie plaie. Réfléchir au nombre de t-shirts, de culottes, de jeans et de baskets qu'on prend. Et un pyjama. Et le démaquillant que je n'utiliserai pas parce que de toutes façons je ne me maquillerai pas parce que là bas, je me sens déguisée avec du mascara. Mais prendre quand même du vernis à ongle parce que c'est sûr j'aurai enfin le temps de me poser et de mettre du vernis. Alors que je ne le ferai pas. Mais garder quand même des liens avec ma vie de Paris, avec ma vie de parisienne. Parce que sinon, ce sera trop bizarre, trop brutal.

Partir tôt le matin avec des petits beurres, du chocolat noir, des BN et du café dans la thermos. l'iPod chargé avec de la musique et des podcasts des émissions qu'on n'écoute jamais sinon. Et faire pipi avant de partir. Et fermer les volets et mettre l'alarme. Ou pas. Et retourner dans la maison pour vérifier que le gaz est coupé, que la lumière est éteinte, que la porte de derrière est fermée.

Attacher tout le monde.

Et refermer la portière.

Sur notre bulle. Tous les 5 et la voiture.

On part et on voudrait déjà être arrivés. Au soleil ou bien chez Grand-Père et Grand-Mère ou bien les deux (?) ou bien à l'aventure. On n'est pas très aventure. Enfin si, l'aventure c'est de partir tous les 5 en voitures. Même si c'est dans le Vexin.

(...)

[Le péage, le deuxième péage, le bouchon des travaux, les voitures qui doublent à droite sur l'A13 et le Q7 qui fait des appels de phare sur la voie de gauche. Les kékés en audi A3 et la famille à rallonge dans le minivan bleu marine, Caen et sa sortie périphérique nord et pas centre, Villedieu les Poêles et Avranches qui n'arrive jamais. Les Enfoirés à fond et tout le monde qui chante trop fort. Stop à Pontorson au Mac Do. 5 minutes après le routier qui a érigé un totem en forme de plateau repas de Flunch pour signaler sa présence au bord de la nationale. Michel Jonasz et Lady Gaga. La RN 12 enfin. Tout le monde s'endort. Pas moi. Je suis au volant]

Au kilomètre 450, je me dis que je n'en peux plus de ce ruban d'asphalte long et ennuyeux comme un Zan sans bonbon au milieu.

Que même après 10 BN et une Ceasar Salad-Coca Light, j'ai toujours un creux dans le ventre, et je ne sais plus si j'ai envie de manger ou de passer à la diète pour 10 jours. Frédéric Taddéi s'ennuie avec Claudia Cardinale et moi aussi. L'interview s'étire et Claudia enfile les perles comme les cochons la confiture. Je zappe sur Inter. Un biologiste parle de l'évolution des espèces et compare les kangourous aux dauphins. Flash Infos. Bruno Masure cabotine et le journaliste aussi. On est entre professionnels, non ? Mon esprit vagabonde et s'ennuie. Le soleil s'est levé et mes avant-bras sont tout chauds. Je coupe la radio. Je roule à 110. Je ne double personne parce qu'il n'y a personne. Mon esprit a tout le temps de vagabonder, de refaire l'histoire et de l'enjoliver, de la déformer, de la détemporiser.

Je me dis que je suis à ma place, là, et que je ne voudrais être nulle part ailleurs.

(...)

Sortir à Prad Pit, prendre à gauche au rond point et devant le collège du Vizac. Tout le monde est réveillé. Le jardin est fleuri, regarde le camélia il est magnifique, youpi on arrive, vous rangez la voiture, ne vous détachez pas de suite, regarde grand-mère nous attend, tu crois qu'il y aura du Nutella ? J'ai perdu ma chaussure, Coucou Grand-Père, attention il y a du vent, ils sont là les cousins ? Mets-toi en prise, le frein à main n'est pas sûr.

J'ai les jambes toutes engourdies. J'embrasse maman et je réponds on a bien roulé, pas trop de monde oui, attends, je vide la voiture tu nous fais un thé ? Je souris comme une Ravie de la crèche et je respire à fond l'air qui sent bon, un mélange d'iode, de fleur et d'odeur de maison.

vendredi 10 avril 2009

Mamma Miu Miu

.


Ouh là ça penche. Sourire, sourire, tout va bien. Je ne vais pas donner raison à tous ceux qui me regardent avec des yeux ronds. Vous voulez la vérité, oui, c'est importable ces trucs. Mais c'est tellement classe.
Et ces paillettes. Totalement SS09. C'est glam et en même temps totalement low key avec mon vieux sac Vuitton, Non ?
Bon, il va venir ce taxi ?
J'aurais peut-être dû prendre mes baskets pour y aller. Non, impensable, je ne peux pas rentrer au Circus avec des baskets.
Et Oscar qui devait passer me prendre à la salle Pilates. Tu parles d'un sous doué celui là alors.
Je serai jamais à l'heure pour mon interview. Et Olivia qui a réservé à 11 heures au Nail Bar de la 5ème.
La vie est vraiment une chienne, parfois. Allez reprends-toi. Tu es une récessionista. C'est la crise, il faut garder courage.

PS : la photo vient de chez Garance. Et les stilettos catégorie "piste noire" de chez Miu Miu.

jeudi 9 avril 2009

Temps suspendu


Douceur et magie pour réduire la concentration en testostérone de ce blog...

mercredi 8 avril 2009

Métro Boulot Rigolo







Petit Zoom sur le travail du photographe Janol Lapin (Un pseudo peut-être ?!) intitulé METROPOLISSON (décidément, c'est une manie. Bruno Masure, tu es là ?)
Sur le site, ça dit :

"La photographie est un grand labyrinthe où les regards se croisent. Janol Apin nous invite à un voyage souterrain parfois candide, souvent drôle mais toujours anecdotique où l’image et le texte se rencontrent. D’ABBESSES à WAGRAM, Jeux de mots, charades et calembours se côtoient. En voiture !"


PS : et un coup de chapeau pour la têtière de Sophie. Elle ira loin cette DA !

Au poil


Ce matin, je suis allée à une conférence qui traitait de la cosmétique au masculin.

On y apprenait de la bouche d’une chercheuse du CNRS (pas moins) que finalement les femmes ne seraient pas contre que les hommes deviennent un peu plus objet et moins sujet (euh… si c’est pour avoir des visuels comme David-et-son-chien, je dis bof).

Que les metrosexuels et les über-sexuels et les novocasuals, tout ça c’était bien des concepts américains, hein, loin de la réalité européenne, y a des gens sérieux qui font des recherches pendant 20 ans c’est pas pour se faire doubler par des publicitaires new yorkais, non mais, on aura tout vu. (Dommage, je trouvais ça marrant) .
Mais, que taratata, 20 ans de recherche, ça pose quand même, si vous me le demandez, d’accord je vous le dis, mais je vous préviens, c’est du tout cuit, ça va pas vous étonner : l’homme idéal aujourd’hui, c’est Obama. Oui, les copines, Obama, l’homme élégant et décontracté, respectueux de son prochain, à écoute des autres et de soi. Qui prend soin de lui mais sans ostentation, qui s’occupe de ses enfants mais en a dans le pantalon. Qui réussit mais quiapaseuuneenfancefacilelepôvre et qui n’a pas peur de l’erreur car il est faillible.

Que la vie n’est pas facile pour l’Homme aujourd’hui. Il doit être fort et doux, attentionné et couillu et riche et intelligent et prévenant, avoir bonne mine et des abdos en acier. Il doit combiner la guerre professionnelle et l’équilibre du foyer.
« L’homme est au cœur de la tourmente »
Et il en bave, parce que pour qui il fait tout ça ? Pour nous, bien sûr, mystérieuses et jamais contentes. Mais aussi pour lui car il est « à la recherche de son authenticité », il redécouvre son corps et le plaisir de s’en occuper, il revendique sa non perfection et il veut que l’on comprenne qu’on doit l’accepter comme il est, même avec ses failles.

Alors, en cette semaine sainte, ayons une petite pensée positive pour l’Homme.
(David, rhabille toi, tu es ridicule)

mardi 7 avril 2009

ouch


Je suis pas allée déjeuner dehors. J'ai pris du japonais à emporter (note : rien que de réaliser que mon bonheur de déjeuner ça peut être une soupe miso, une salade de choux et un bol de riz avec des lamelles de saumon dessus, je me dis que j'ai bien changé...)

Alors j'ai le droit de rester toute seule au bureau, avec pour le bruit de la rue en bas, le rayon de soleil pile sur mes mains et mes baguettes. Et j'ai le droit de surfer. Et de lire le blog de Fonelle.

Et de me souvenir tout d'un coup comme j'aime la danse quand elle est si parfaitement précise, violente, tripale et passionnée.
Comme Baryshnikov dans le film "Soleil de Nuit", .
Même sans le son, je plonge.
Je suis russe. Un robot Kitchen Aid russe. Ca se précise.

PS : la photo (on dirait moi au stretching) vient d'un site qui raconte la vie des "famous russians".
PS2 : rien à voir mais si vous voulez pratiquer l'auto-dérision (ou de moquerie des parisiens), allez sur le blog d'Olivier Chateau, qui décrit nos manies avec une grande gourmandise et une grande acuité.

lundi 6 avril 2009

Ayé


Tu sais, faut que je te dise un truc, Clive.
Ca m'a frappé à 21 heures hier.
Quand je vais faire un bisou aux filles, j'en profite pour remplir le lave linge, et je remonte toujours avec quelque chose dans les mains : une paire de chaussettes qui traine, un slip arrivé par erreur dans une armoire, un Petit Quotidien ou un verre d'eau qui n'a rien à faire sur l'étagère à côté des t-shirts en boule. Ou un litre de lait pour faire des yaourts.
Jamais les mains vides.
Ayé je suis une vraie maman, Clive.
C'est un peu les boules non ?
C'est vrai, tu trouves pas? Tu trouves ça super ? T'es trop cool, Clive, je le disais justement à Robert et Dustin la semaine passée. Trop cool.

C'est vraiment bien


Oui. Oui

Temps nuageux se découvrant dans l'après-midi

Garance Doré fait un papier sur Phoenix avec de chouettes photos et je viens de recevoir la compilation Kitsuné by Phoenix dont je parlais la semaine dernière. 2 signes en moins d'une heure. J'ai comme un bon pressentiment sur cette semaine, moi.

PS : illustration de Soledad pour les paresseuses.

dimanche 5 avril 2009

Etre à la hauteur

C'est bon comme affiche, ça, non ? Pour en voir plus, promenez-vous dans la Keep Calm Gallery.
Quoi faire comme cadeau de naissance à une vraiment bonne copine ? Devenir son butler, son employée de maison modèle qui fait tout et ne dit rien. Lui proposer de passer une après-midi avec elle et en profiter pour faire tourner une machine, ranger le linge, préparer un dîner sain et délicieux que vous laisserez sur la table en partant. Prendre ses enfants pour une après-midi à la piscine, au parc ou au cinoche. Passer en coup de vent pour déposer les magazines essentiels (Voici, Elle, Gala) et du pain frais. Louer un vrai bon film et le regarder ensemble en pleine après-midi, au calme. Un article frappé au coin du bon sens que je vous recommande.
The Guardian, jamais en manque d'inspiration et so aware de notre irrépressible besoin de coconning, de nesting et de printemps, nous guide vers les 10 fleurs les plus tendances du moment. Oui, car, même dans le jardin, on n'est pas à l'abri de la hype. Haro sur les primevères, ces fleurs bêtement banales et so provinciales. Et répétez après moi : Peucedanum verticillare, Diascia personata, Papaver somniferum, Euphorbia Donnii...
Atchoum !
Après le Bob de Marc, voici le Mickey de Jérôme. On dirait que les créateurs ont décidé de se prendre de passion pour les cartoons. Attention, tendance lourde les filles. Bon, j'hésite : Oggy et les Cafards ou Inspecteur Gadget ? Ruez-vous au rayon enfant de H&M et adoptez un Superman. Quoi que, est-ce que là on ne touche vraiment pas le fond du syndrôme "bouououh, le monde est trrrrop dur, je préfère me réfugier dans les bras de mon papa et de ma maman ?"

samedi 4 avril 2009

KISS


KISS = Keep It Straight and Simple.
C'est vrai quoi. la vie pourrait être si simple. Une culotte blanche, un débardeur de basketteur, des grands cheveux blonds, l'air pas commode et un chopper.
Quand je serai grande, je serai Playmate , je ferai un disque, le monde sera à mes pieds.

Mon disque il sera contemporain comme Chinese Man, planant comme Joni Mitchell et le Velvet et Neil Young, amoureux comme Tingsek et Thomas Dybdahl, lyrique comme Bruce et sale gosse comme Morrissey. Et of course, trendy comme Phoenix, Franz F et Andrew Bird. Et californien comme America.

K.I.S.S quoi !

PS : Crédit "This isn't happiness", source intarissable et réjouissante de photos vintage.

jeudi 2 avril 2009

ALPCM contre Saint-Ro

Maman, tu l'as mis où mon maillot de basket ?
Dans la buanderie, il est sale, j'ai pas eu le temps de le laver.
Mais j'ai un match aujourd'hui ! Contre la Saint Ro.
Ah ! Je suis désolé mon chéri, mais j'ai pas fait de machine de couleurs hier. C'est pas contre l'ASPTT que vous jouez aujourd'hui ?
Parle pas de malheur, maman, la dernière fois on n'a même pas eu le temps de chercher où était le ballon qu'ils nous avaient déjà mis 15 points. Ca m'a coupé l'appétit. J'ai même pas bu mon Sic Orange après.
La Saint Ro c'est mieux ? Ils sont moins forts ?
Ils sont jouables. Ya Jacques et Eric dans l'équipe.
Je vais voir si je peux laver ton maillot à la main. Avec le vent qu'il y a, ce sera peut-être sec pour tantôt. A quelle heure le père de Nicolas vient te chercher ?
C'est pas le père de Nicolas, c'est celui de Robert. Avec la R15. On part à 2 heures. Avec un peu de chance, on sera rentrés pour Stade 2.
Fais moi penser à te donner 1 Franc pour nous appeler de la cabine quand tu auras terminé. Tiens, et n'oublie pas tes baskets, elles sont dans ton sac de sport
T'inquiète maman, mes Harlem, elles sont hyper super.



PS : merci à Café Mode d'avoir exhumé ce mythe. Poursuivez le voyage dans l'espace temps directement sur se site de Patrick Heritage.
PS2 : en vrai Jean n'a jamais eu des Harlem. Il a eu des Palladium noires avec des lacets rouges et puis des Americana et puis après des Top Ten Hi Sleek Adidas rouges et blanches. Mais jamais de Patrick, alors que moi si. Les hand ball blanches de la photo du dessus. J'adorais.

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