vendredi 31 décembre 2010

758 31 12


758ème post entre deux portes pour vous souhaiter un délicieux fin de règne de 2010.

Faites comme les New Yorkais qui mardi dernier, étaient invités à écrire sur un papier leurs plus mauvais souvenirs de l'année avant de les déchirer dans une broyeuse géante à Times Square. C'est le "good riddance day", autrement dit le bon débarras.

Et couvrez-vous d'or pour cette dernière soirée.
Même pour regarder TF1 parce que vous ne faites rien.

A demain !


PS : Jil Sander 2001 sur Le Fashion.

jeudi 30 décembre 2010

Fermez la porte, s'il vous plait !





Hier sur la route, j'ai entendu que ceux qui sont nés en fin d'année avaient plus de mal à l'école dans les premières années parce que, comme qui dirait, qu'ils sont plus jeunes quand ils rentrent à l'école alors ils mettent plus de temps à s'y mettre, mais que heureusement, tout ça se résorbe à l'entrée dans la vie professionnelle.

Ouf, ça va rassurer Marie et Joseph.

Et aussi, dans la bouche d'une docte chercheuse interviewée par un journaliste réquisitionné pour assurer l'intérim entre les fêtes pendant que le titulaire se la dore aux Maldives, que les femmes culpabilisent toutes au moins une fois dans la journée selon un sondage machin réalisé pour le mensuel truc.
Peur de pas bien faire leur boulot, peur de rater le bus, peur que leurs enfants ne soient pas premiers de la classe, que leur maman n'aime pas leur gigot et de ne pas être assez sexy pour leur mari qui va finir par partir avec une jeunette si elles abandonnent leur Capture de Dior matin et Soir et les abdos fessiers le samedi matin avant les courses au Carrefour.
Et la docte chercheuse de donner son avis.
De regretter cette course à la perfection aux femmes.
De les pointer du doigt aussi.
C'est un peu de leur faute, tout ça, non ?
Elles n'ont qu'à lâcher prise.
Faire du surgelé, ou laisser leur mari habiller les enfants le matin.


Genre, il faut qu'elles culpabilisent de culpabiliser.
Yeah.
Bonne fin d'année, les filles, on n'a pas fini le voyage, moi je vous dis.




PS : crédit photo perdu. Je suis désolée. Je me sens un peu coupable, même. Désolée, je ne suis qu'une femme qui doute.

Cousins


On dirait qu'on se battrait.
Que le grand jouerait avec le pistolet mitrailleur du petit et que le petit achèterait exprès un ballon pour jouer avec le grand.
Et que les deux tatoueraient leur nom sur leur biceps saillant.
Certes, pas fort saillant chez le plus petit.
Et que les deux poseraient pour la photo avec fierté.
Avant de retourner se mettre en boule sur le tapis de l'entrée.

mercredi 29 décembre 2010

Et bien dansons maintenant


Sylvie Guillem est une danseuse bluffante. Un peu décalée parfois, mais bluffante. Cette vidéo n'est pas la plus évidente de toutes mais si on prend pas le temps de regarder ce genre de choses entre Noël et Premier de l'an, on le fait quand ?

Happy 29


Une vieille publicité Paul&Joe pour terminer (presque l'année)

mardi 28 décembre 2010

Contre jour


Sur la crête de la dune, le ballon à la main, les équipes s'organisent. Les très grands d'un côté, tous les petits de l'autre. Un pull de chaque côté pour faire la ligne d'essai.
On voit les mères qui arrivent et qui râlent parce que les jeans neufs vont être verts et puis elles laissent tomber en même temps qu'elles s'assoient dans l'herbe rase qui pique.
Il fait très froid, d'un froid qui mord les joues, mais les joueurs n'en ont que faire. Ils courent et crient et se jettent les uns sur les autres pour réussir le plus joli plaquage de l'année.
Les filles hurlent les noms de leur joueur préféré - qui change au gré des actions. Le jeu est illisible mais c'est pas grave.
Il fait très froid, d'un froid qui mord les joues, mais les chiens n'en ont que faire. Ils tirent sur leur laisse pour rejoindre le ballon et puis décident d'aller chasser le renard dans les trous de sable qui transforment la dune en gruyère.
Le ciel est bleu glacier et les nuages s'enfuient.
Il fait très froid, d'un froid qui mord les joues.
Mais je respire à m'en faire exploser les poumons.
Vent, embruns et goémon.

dimanche 26 décembre 2010

Tête de litote


Les Bretons sont les champions du monde de la litote.
L'understatement est un sport national élevé au rang d'art.
Là ou un méridional - exemple pris au hasard - se lancerait dans un récit épique pour décrire les mille couleurs d'un ciel changeant, la douceur d'un feu de cheminée et le raffinement de mets délicats partagés avec des amis, le breton marmonnera d'un air impénétrable un fort laconique "Ya pire".

Ce n'est pas du pessimisme, ni un manque de reconnaissance, ni la marque d'un esprit désabusé qui a tellement pris d'embruns sur la tête qu'il ne sait plus distinguer la différence entre un jour bof et un jour youpi.
Le Breton est un hédoniste.
Mais ça reste très intérieur.
Et non dénué d'humour.

Preuve, ce signe à l'embarcadère de l'île de Batz, un jour d'été gris et frais : "risque d'éclaircie".

Au quotidien, on peut être désorienté au début.
Mais on finit par s'y faire.

Cela n'a aucun rapport avec la photo d'illustration ?
Allez, faites un effort. Vous ne voyez pas que c'est là une exacte démonstration par l'inverse ?
Imaginez comment les publicitaires s'arrachent les cheveux pour faire des publicités locales.
Sans superlatif.
Sans sur promesse.
Un vrai exercice de style.


PS : une fausse pub créée par une agence brésilienne et qui a quasi fait le tour du globe. On peut la retrouver avec d'autres déclinaisons aussi réussies ici.

samedi 25 décembre 2010

Sans embûche



(Jour de Noël - 17 heures, l'heure du dessert.
Les convives ont les joues roses, l'estomac plein et il flotte dans l'air un genre de doux contentement paisible et cotonneux.
Sur la nappe blanche, les reliefs d'un repas subtilement arrosé de vins ambrés et chauds comme l'été 89 d'où ils viennent.
On entend dans la pièce à côté le ronflement du fusil MP5-5 du presque dernier. La dernière, elle, commence à s'impatienter à l'étage.
Dehors, la nuit tombe sur une journée froide, venteuse et ensoleillée)

La maîtresse de maison apporte sur la table le dessert de fête.
Bûche maison. Toute au beurre, bien sûr.
Le gâteau, la crème. Tout.
D'aucuns la trouvent un peu écoeurante mais c'est un incontournable vénéré.
De ces plats totems qui concentrent en 15 centimètres tout l'esprit de Noël de cette famille.

Sur le gâteau couleur crème, le Père Noël fanfaronne. C'est son jour de gloire.

"Hopalaba !
Sont pas très nombreux cette année.
(il compte mentalement)
12.
Petite équipe.
Et petite bûche aussi. Mon terrain de jeu va être limité et ma mort rapide.
Et ce n'est pas le simili daim qui m'accompagne cette année qui va me faire de l'ombre.
Je suis le Roi du Monde !
(Il gonfle le torse et toise l'assemblée du haut de ses 4 centimètres ronds et rouges. avant de s'arrêter bruquement et de tousser)
Quoi ? Mais que vois-je sur ce plat devant moi ? Me toisant de sa parfaite plastique bicolore ? Une bûche glacée ? Brrr.
Une concurrente industrielle - certes locale - mais industrielle quand même.
Tout fout le camp et moi avec.
Ne me reste plus qu'à affronter mon dernier combat.
Je mourrai dans un plat vide ou mon honneur sera bafoué à jamais.
Allez, heureux convives, choisissez-moi ! Rejetez les sirènes de la promesse d'un "dessert léger et frais, parfait pour clôturer un repas de fête convivial et festif" pour céder jusqu'au bout aux délices des déesses glycémiques, glucidiques et lipidiques. Elles sont vos plus fidèles, elles ne vous ont jamais trahies ! Avec une lichette de liqueur de mandarine, elles vous emmèneront sans faillir vers les bras si doux de Morphée leur amie...
(il se dresse une dernière fois... Et tombe dans les rares miettes d'un plat vite redevenu blanc comme au premier jour, pendant que sa rivale glacée ne peut que fondre, innocente victime d'un combat inégal)

vendredi 24 décembre 2010

Yalla Noël !




"Partout et toujours,
cherche sans te lasser le remède qui soulage,
sème l'espoir, ça vivifie et ton amour peut faire des miracles".

Soeur Emmanuelle
 
 
Je vous l'ai déjà écrit mais je ne me lasse pas de cette phrase qui regroupe en peu de mots tout l'esprit de Noël.
Que ce week end de fête soit pour vous un bouillon de culture pour l'année qui vient et vous rende plus forts et meilleurs encore..


 
 
PS : crédit Little Galerie (quelle perle ce site !)

jeudi 23 décembre 2010

En vitrine

Pour tous les nostalgiques des maisons de poupée, Heather Bennings a fabriqué dans un champ au Canada, une maison de poupée grandeur d'adulte.
Avec une façade entière en plexiglas, des murs pastels et des meubles en vrai.
Drôle d'idée.


Via the The Jealous Curator (avec tout plein d'autres photos)

mercredi 22 décembre 2010

Ma(ture) rebellion


L'un des grands avantages des longs trajets en voiture, c'est qu'on peut laisser son esprit vagabonder et les idées librement caracoler dans sa tête comme Laura Ingalls dévalant la prairie au bas de laquelle se trouve sa petite maison.
Aujourd'hui, j'ai sacrément eu le temps de rejoindre Walnut Grove grâce au concours de la neige annoncée (mais jamais tombée), des nids de poule sur l'A10 et des sorties de bureau sur la rocade de Rennes. Et de Disco et Coco - monuments du cinéma français - qui ont rendus muets mes camarades de route.
A force d'écouter les BB Brunes, Jenifer et Europe 1 entrecoupés par les prévisions trafic de 107.7, de manger des gateaux secs et des carrés de chocolat, de rêver de dépasser le 130 et de sourire aux automobilistes que je dépasse, c'était obligé, CA m'est tombé dessus.
THE tendance de la fin 2010.
Celle que les medias brandissent comme l'étendard de la communion cathodique.

La rebellion.


Yep. La rebellion 2010 est comme le Canada Dry.
Elle a la couleur, l'odeur, la pétillance de la vraie, mais c'est que du faux.
Ca donne juste l'attitude cooool so fin d'année qui nous manquait à nous - jeunes adultes de moins de 75 ans.

Yen avait plein la voiture cet aprem, de la rebellion post adolescente.

Du bruit fait autour du pamphlet de Stéphane Hessel, un jeunôt de 93 ans qui nous explique (en gros) que l'on est des moutons et qu'on n'a que ce qu'on mérite et qu'on ferait mieux de s'indigner plutôt que d'accepter la situation honteuse de notre société.
De la couverture de GQ qui encense la mauvaise humeur.
De la vodka qui fait la rime chez Jenifer et chez les BB Brunes - ultime indice de leur nature profondément décadente et libre.
Des municipalités qui veulent bouter hors de leurs murs les 4x4 - monture désignée des puissants égoïstes et frimeurs - et les voitures diesel -méchantes méchantes rejeteuses de particules.
Des spots de la Prévention Routière qui nous encouragent à boire (beaucoup) mais pas à conduire ni "bourrés" ni "pétés".

Ouais. On est tous jeunes. On va tous dire un grand ZUT aux conventions, aux cons même. Parce que c'est Noël. Ouais, on est trop libres dans notre tête de faire ce qu'on veut.

Les Jeunes manifestent pour la retraite à 60 ans ?
Ils préfèrent être fonctionnaires que de créer leur entreprise ?

Ben nous, on va boire du Red Bull avec les huitres plates n°2 de Prat Ar Coum.
Et toc.

mardi 21 décembre 2010

Frimeuse, va !


A quoi elle joue, cette fille ?
Et je penche la tête sur le côté, et je fais des mines effarouchées.
On dirait un bébé dans sa chaise haute qui veut faire fondre son papa.
Et ça m'agace.

Audrey qui, vous dites ?

Eppeubeurn ?
Connais pas.

Ahh, une actrice américaine que tout le monde connait ? Des années 60 ?
Ah, vous voulez dire qu'elle est morte, quoi ?

En attendant, je trouve qu'elle fait sa pimbêche, là. 
Et j'aime pas les pimbêches. je préfère Brigitte Bardot. Une belle fille saine. Quand j'étais jeune, à Nice, on était tous gagas de Brigitte et de ses petits maillots de bain à carreaux. Elle était comme nous. Une fille de la campagne qui aime s'amuser, boire le coup et rigoler avec les copains. 
Votre Audrey, elle m'a tout l'air d'une intellectuelle de Paris. Qui parle avec la bouche pincée et qui boit des coquetels dans des verres à pied.

Américaine ?

Pouah.. Je préfère les filles de chez nous.


(Serge, 65 ans, Nice)






PS : via Little wish Jar

lundi 20 décembre 2010

La Dame de Fer


Magnifique, non ?



Sur Simply Seductive

Olé !


Picasso et Jean Cocteau à une corrida en 1955.
Vous ne trouvez pas que Bertrand Delanoë ressemble furieusement à Cocteau sur cette photo ?

Crédit photo : via the Selvedge Yard

dimanche 19 décembre 2010

Picoti, Picotin


Ce sont des souliers Yves Saint Laurent.
Tout de suite, mon esprit bas du plafond trouve motif à ricaner, voire à hennir de rire devant cette paire de chaussures à crinière intégrée.
J'imagine des usages détournés : dégager le pare brise en cas de neige, dépoussiérer le tapis de sol de la voiture en seconde, faire briller les souliers de mon aimé époux.
C'est mal.
Mais c'est drôle quand même.




PS : crédit photo Jak&Jil

Le bobo de Carine


Difficile d'échapper à Carine Roitfeld ces jours derniers. La nouvelle de son départ de Vogue Paris a fait l'effet d'une bombe dans le microcosme fashionistique.
Carine l'icône de mode, Carine notre "Diable s'habille en Prada" à nous.
Carine toujours impériale sur les trottoirs des Fashion Weeks.
(soupir)
Depuis la toile frémit de mille rumeurs sur les raisons de cette désertion quasi-subite.
Et les photos inondent les sites (et moi comme je suis trop du move de la tendance, je fais pareil).
Une idole, quasi.

Et pourtant.
Carine Roitfeld est une femme normale.
Elle s'écorche les genoux comme tout le monde. Et elle met un pansement.
Comme tout le monde.



PS : crédit photo The Sartorialist

samedi 18 décembre 2010

How sweet...




Comme quoi on peut avoir un look.... euh... étrange, et faire des chanson waouh.Et faites pas les bégueules, hein, et ne vous retenez pas de battre la mesure avec la tête. C'est bon, on est samedi ou pas ?

écoutez ici.


How sweet it is to be loved by you 
How sweet it is to be loved by you 

I needed the shelter of someone's arms and there you were 
I needed someone to understand my ups and downs and there you were 
With sweet love and devotion 
Deeply touching my emotion 
I want to stop and thank you baby 
I just want to stop and thank you baby 

How sweet it is to be loved by you 
How sweet it is to be loved by you 

I close my eyes at night 
Wondering where would I be without you in my life 
Everything I did was just a bore 
Everywhere I went it seems I'd been there before 
But you brighten up for me all of my days 
With a love so sweet in so many ways 
I want to stop and thank you baby 
I just want to stop and thank you baby 

How sweet it is to be loved by you 
How sweet it is to be loved by you 

You were better for me than I was for myself 
For me, there's you and there ain't nobody else 
I want to stop and thank you baby 
I just want to stop and thank you baby 

How sweet it is to be loved by you 
How sweet it is to be loved by you

vendredi 17 décembre 2010

Terrain glissant


Lu dans la Newsletter quotidienne de Stratégies (qui est un peu à la pub ce que Sophie Davant est à la quotidienne de Delarue : une intérimaire permanente), deux infos qui se carambolent joyeusement.

D'abord celle-ci :

France Telecom-Orange lance un réseau social interne
France Télécom-Orange a lancé depuis le 15 décembre un réseau interne, baptisé Plazza, pour ses 100.000 salariés de France, afin de «renforcer le lien social» et «favoriser les échanges entre eux», a annoncé le groupe. Ce réseau social est «une plate-forme collaborative et interactive» destinée à «favoriser les échanges informels sans validation managériale». Comme sur Facebook, les salariés «peuvent enrichir leur profil afin d'être visibles par les autres utilisateurs et se retrouver autour de centres d'intérêt communs».


Et puis celle là :

Un salarié de Webhelp mis à pied 5 jours pour «injure» sur Facebook
Un élu CGT du centre d'appels Webhelp à Caen s'est vu infliger mercredi 15 décembre une mise à pied de cinq jours pour «injure» à la direction sur le réseau social Facebook, a annoncé l'entreprise. Il est accusé d'avoir publié sur le profil Facebook CGT-FAPT Webhelp la phrase, «Journée de merde, boulot de merde, boîte de merde, chefs de merde», dont il a toutefois nié être l'auteur. Les propos incriminés avaient été publiés le 13 novembre, et la veille les salariés du site avaient appris le suicide d'une collègue en télétravail, a relevé le syndicat.

Pouf Pouf.
Ils sont joueurs chez France Telecom.



PS : crédit encore ici.
PS2 : Isis, non je ne monte pas sur scène au sens littéral du thème. J'étais plutôt dans l'allégorie hier. Quoi que je suis déjà montée sur scène, en tutu. J'avais entre 8 et 18 ans. Grands moments.

jeudi 16 décembre 2010

Oh oui, Johnny


Moi aussi Johnny, j'ai la trouille avant d'entrer en scène.
Ca nous fait un point commun.


mercredi 15 décembre 2010

Et c'est quoi glifpix petit pingouin ?


"Glifpix, c'est un peu le spot.us français tu vois ? C'est du crowdfunding comme My Major Company, à part que là on lance pas Grégoire et "Toi+Moi" mais des journalistes sur les pistes des Sunnites ou sur la vie slow à Ségonzac.

Toi, t'as trop pris le soleil, Pingu, tu parles danois à mon oreille. Tu peux élaborer ?

Le crowdfunding, c'est un mot savant à la mode 2.0 pour dire que tout le monde (Toi + Moi comme dirait Grégoire, mais je m'égare) peut financer des choses selon le principe "seul, je suis tout nu, mais si on s'y met à plein, on va faire de grandes choses sans forcément y laisser son codévi". Barack Obama, par exemple, a financé sa campagne en partie (...) grâce aux dons de ses supporters.
Du crowdfunding, donc.

Ok, pour le crowdfunding, moineau en smoking. Et le glifpix, alors ?

Et oh, on y arrive, sois pas pressé comme ça où tu vas glisser sur la banquise. Glifpix est une plate forme de marché qui se propose de mettre en lien des médias financeurs ou des particuliers et des journalistes pour mettre sur pied des investigations à la carte. Une fois le projet financé, le journaliste enfile sa veste et part écrire. Ensuite, le papier peut être publié dans les médias dit traditionnels ou bien trouver d'autres canaux de diffusion ou bien s'il s'agit d'un sujet payé uniquement par des particuliers, trouver sa place sur le site de Glifpix.
Va sur le site, ils expliquent tout bien.
On y trouve des sujets très "tintin grand reporter" et d'autres plus "toute ma vie j'ai rêvé d'être localier dans la PQR".
La référence incontestée dans ce domaine, c'est spot.us, avec des articles repris par le New York Times.
Allez, hop hop, enlève tes moufles et va voir. Un conseil, que je te donne. Dans deux semaines, ça va animer sévère les réveillons.

T'es fort, Pingu, tu sais ?"

mardi 14 décembre 2010

Dis maman, c'est bientôt l'été ?



Pas tout de suite, ma chérie, ferme ton manteau.



la photo de l'ours vient du blog collaboratif "one theme everyday". Il y a trois jours, c'était les ours polaires. On dirait nous dans les rues en ce moment..

Métro Bastille

lundi 13 décembre 2010

Le lundi c'est rasoir


Le week end, c'est super. On dort tard, on traine en pyjama, on joue à "il ou elle", on feuillette des magazines de déco en rêvant, on lèche les vitrines des magasins chics, et on mange du Nutella à 15 heures. Le dimanche soir, on se laisse envahir par la douce nostalgie des 48 heures passées et on se dit que demain, ben.. c'est demain.

Le lundi matin, en revanche, c'est un peu comme si la pinata qui retenait depuis 2 jours toutes les embrouilles de la semaine dans ses petits bras musclés, s'écrasait brusquement sur notre crâne en faisant un bruit d'oeuf sur le carrelage de la cuisine.
Après, c'est la panade, on a l'impression qu'il va nous falloir 5 jours pour ramasser les morceaux en essayant de les recoller.
En fait, non.
Mais ça, on n'arrive pas à se le dire le lundi matin.

Alors on écoute Mark Ronson sur Deezer qui nous fait sa Britney, et c'est (pas) Toxic.


PS : image sur Design Mom

dimanche 12 décembre 2010

Mac Laren Superstar #2



L'été, on se souvient, la poussette sert à ça.
Au moment de Noël, ça change.
Mais c'est finalement aussi exotique et exceptionnel.

vendredi 10 décembre 2010

L'âge de gla-glace


On croit comme ça qu'on est en 2010, et puis, paf, on est à l'ère glaciaire.
A force de me la couler douce dans les gravillons, j'avais un peu oublié la morsure du froid sur les gencives.
J'ai l'air malin la bouche ouverte, moi.
En plus, je suis sûr que j'ai une carie, ça me brûle, là à droite.
Faudrait pas oublier que je suis un dino de salon, moi, mâdâme. Made in China, parait.
Pffft.
Quand je pense comment ils soignent les bébé panda dans leurs zoo là bas, et moi, ch'suis comme un con, la bouche ouverte et les pattes dans la neige.
Made in China, des clous, oui !

Albert, be my guru



A se répéter tous les matins d'hiver.

C'est l'équivalent Rive Gauche de "Ca ira mieux demain" d'Annie Cordy.



PS : cette photo vient du blog "THE ÜBER BLOG". Un jour, je chercherai si quelqu'un s'est penché sur les noms de blog... Sinon, je commencerais bien des études de sémiologie rien que pour ça.

jeudi 9 décembre 2010

Ping Pong Show

Decathlon essaie de nous faire croire que le ping pong c'est fresh...




Alors que dans les années 1970, c'était définitivement "in", "bath", "super". Et ça faisait même des spectacles que des gens payaient pour aller voir - avec deux stars : Purkart et Secrétin.
Ca donnait ça :
(pump up the volume, c'est du son, ça bébé)



Yihaa ! Tous à vos raquettes !

Vocabulary : to cuddle




"cuddle |ˈkədl|verb [ trans. ]hold close in one's arms as a way of showing love or affection he cuddles the baby close they were cuddling each other in the back seat. [ intrans. the pair have been spotted kissing and cuddling.• [ intrans. lie or sit close and snug I love cuddling up in front of a fire they cuddled together to keep out the cold.nouna prolonged and affectionate hug."
 Un gros câlin en quelque sorte...

Ce petit panda de 4 mois a été pris en charge par la Wolong National Nature Reserve de Chine . Afin de favoriser son retour en milieu naturel, les chercheurs de la Réserve se déguisent en Panda avant de le prendre dans les bras, pour qu'il n'ait jamais de contact rapproché avec des humains.
Merci Jolie Marie !

PS  : j'adore l'appli dictionnaire du Mac.

mercredi 8 décembre 2010

Au pied de l'arbre


- Allez, rentre donc te mettre au chaud.
- Non, maman, j'y suis presque !
- Allez, viens ma chérie, descend, tu vas attraper la mort
- Non, je suis bien là, je suis la Reine du Blanc, la Déesse du Coton, l'impératrice de la farine ! Rien ne peut m'arriver, je dois monter sur mon trône pour saluer mes sujets
- Arrête tes sottises, c'est l'heure du goûter et je t'ait fait du chocolat chaud
- Mais maman, une Reine ne goûte pas. Elle a bien trop à faire. Elle doit administrer son royaume, recevoir ses sujets, et puis danser, danser, dans des champs plein de neige et de petits lapins blancs
- Dépêche toi maintenant. Une Reine avec une bronchite, ça fait désordre. Et puis j'ai froid.



PS : crédit photo Walter Martin et Paloma Munoz via la châtaigne

Petit Bateau par TS


La marque Tsumori Chisato n'est pas un anagramme.

Pour moi, elle sera jamais attachée à une discussion de veille de mariage où la copine appelée pour les traditionnelles discussions de "tu mets quoi ? Je sais pas quoi mettre" m'avait répondue : "j'ai une robe Tsomori Chisato, je sais que Marie sera en Prada, tu vois, rien de follement original".

(Moi j'avais prévu une robe de chez Zara - au mieux. Ca m'a donné l'occasion d'aller explorer le dressing de ma cousine et de lui emprunter un smoking fantastique - mais c'est une autre histoire).

Et voilà t'y pas que je découvre aujourd'hui que ce créateur au nom imprononçable (vous imaginez s'ils font des enfants avec Erotokritos, la rigolade dans la cour de récré ?) a fait une petite collection pour Petit Bateau (ici)

Dommage, le mariage est passé depuis longtemps.

mardi 7 décembre 2010

Sehr Sean


Aujourd'hui, je vous recommande l'écoute the ghost of a saber tooth tiger pour :


  1. Secouer la tête bêtement comme un chien à l'arrière d'une Austin Mini pendant 45 minutes
  2. Trouver que la ville sous la neige c'est beau
  3. Faire un exercice de prononciation avec les enfants à table ET une chouette analyse sur l'origine des noms de groupe
  4. Sourire à l'idée que rien n'est perdu puisqu'on peut être pas très beau ET monter un groupe avec une fille bombesque. (Oublier en passant la génétique et l'influence probable d'un père célèbre comme John Lennon)
  5. Couvrir la voix de tous les grincheux qui pestent contre les trottoirs qui glissent et l'hiver qui arrive tôt.
  6. Se sentir trop de la hype attitude.
PS : en cadeau, un clip de TGOSTT (c'est comme ça qu'on écrit quand on en marre d'écrire tout le nom - et ça vient vite) :


lundi 6 décembre 2010

La page blanche



Quelqu'un peut-il me dire pourquoi la tâche la plus excitante en temps normal devient totalement ennuyeuse quand on est OBLIGE de la faire ?
Surtout le lundi...




PS : une chambre de l'hôtel The Ace (www.acehotel.com) découvert sur GQ. Un hôtel épuré à la déco "comme à la maison". Enfin comme dans leur maison. Chez moi, j'ai beau vouloir, j'arrive pas à ce niveau d'épure.

dimanche 5 décembre 2010

Brrrr fait le Mixeur



Croisées dans mes lecture du week end, quelques nouvelles extra-ordinaires qui me font me sentir vieille, voire déjà aromatisée au Canoë de Dana rance (alors qu'en vrai je porte des t-shirts de rock - un vrai truc de jeunes selon Philippe Manoeuvre)

D'abord, (dans Grazia), une suédoise qui a décidé de ne pas révéler à son entourage le sexe de son enfant pour lui donner la liberté de grandir sans avoir à subir les diktats de son sexe. Ca donne un enfant de 18 mois habillé tantôt en fille, tantôt en garçon, et qui joue autant aux petites voitures qu'à la poupée. Et des passants interloqués, une grand-mère un peu peinée de ne pas pouvoir annoncer à sa copine si son premier petit enfant est une fille ou un garçon, un père qui a décidé de jouer le jeu en partie, et une maman qui crée une case "autre" pour ne pas avoir à cocher garçon ou fille sur les formulaires de carte d'identité.
(Dans la vraie vie, je me demande bien quelle est la portée d'une telle expérience - si ce n'est de "faire son intéressante" comme dirait maman)

Ensuite, un post de Géraldine sur son blog Café Mode, au sujet du dernier Vogue "un numéro spécial fantasmes de Noël" et de ses séries photos polémiques. 
Des jeunes filles fardées comme des Gossip Girl sur tapis rouge, des couples de septuagénaires emperlousés qui s'embrassent à pleine bouche.  Succession de provocations de Tom Ford, ex-créateur star.
Et les commentaires de pleuvoir pour au choix - crier au génie, fustiger les dérives dangereusement border line d'un créateur en recherche de hype, ou hausser les épaules en ne voyant pas ce que ça a de nouveau.
Il devrait peut-être se payer un A/R Stockholm pour aller rencontrer la maman de l'enfant "élevé de façon neutre". Je suis sûre qu'il adorerait : ça Coco c'est du nouveau.



Ps : un t-shirt que j'aimerais bien avoir de mon groupe préféré; Oui, je suis une groupie. C'est sûr un jour, je serai vraiment vieille et il y aura des RFM Party 2010 sur les routes de France. Et je serai au premier rang, avec mon déambulateur, à hurler "If I ever feel better"

samedi 4 décembre 2010

Instantanés du week end
















Un bouquet d'anémones,
Une réinterprétation de la crèche de Bethléem façon vacances à Tharon Plage.
La mise en route des Pèlerins emmenés par un rois mage égyptien et un centurion romain
Un body I Love Dad très habité.
Sans oublier une publicité Chanel 5 jolie comme un cadeau de Noël.

vendredi 3 décembre 2010

Ce matin au rayon saurisserie...


J'ai pouffé.
Je vas pouvoir vraiment ajouter dans mon CV à la rubrique "hobby" : "amoureuse des calembours tirés par les cheveux". Et celui-ci est une première classe.

Je ne suis pas sûre que le virage hyper haut de gamme de Monoprix confirmé par le revamping audacieux des packagings de sa marque distributeur soit une parfaite réussite commerciale.

Mais c'est pas grave, car ce matin à 10 heures 08 et alors que je cherchais quoi proposer à l'apéro ce soir qui change du mini blinis- tarama, je suis tombée nez à nez avec Hamlet.
Et du coup, j'ai pris des mini blinis et du tarama.
Et des tomates cerises.
Je ne pouvais pas à la fois jouer avec le plaisir d'un jeu de mot à 2 francs et endosser la créativité d'une Trish  Deseine.

Toutes mes excuses à mes invités de ce soir.
Mais je leur expliquerai...


Ps : et un clin d'oeil n'arrivant jamais seul, j'ai aussi roulé un quart d'heure derrière une voiture immatriculée 456 BRR 44. BRR alors qu'il fait -2°C. C'est pas le signe d'une journée pleine d'allégresse, ça ?

Oh dis donc, saturne drôlement ton histoire

Découvert grâce à Twitter et à David Abiker...
(une autre conférence LES ERNEST - de l'ENS - pour être moins bêtes devant l'écran)
Enjoy !

16 minutes d'astrophysique qui font même pas mal.









mercredi 1 décembre 2010

Ta dou dim dou dim dou dah


Alors que mon congé sans solde touche à sa fin dans un mois (au moment où commencent les soldes, quelle chouette collision sémantique), je me roule de plaisir dans les vrais bonheurs d'une vie en marge et j'ouvre grand tous mes sens pour ne pas oublier comme c'est bon de :

M'asseoir à 10 heures 02 sur le tabouret de la salle de bains et me mettre de la crème pour les pieds - juste parce que à ce moment là j'en ai envie.
Mettre - une fois - une robe et des talons pour sortir déjeuner à Paris et trouver que c'est une vraie fête
Faire pipi la porte ouverte pour continuer à entendre la radio
Parcourir les quais entre Asnières et Boulogne en moins de 30 minutes et trouver ça normal
Pousser des copines à faire une pause déjeuner honteusement rallongée et être celle qui dit "faut que je rentre, on m'attend"
Avoir des horaires de maison de retraite : petit déjeuner à 7 heures 30, déjeuner à midi, goûter à 16 heures 30, préparation du dîner à 18 heures 30.
Allumer la 5 à 19 heures 40 pour voir comment est coiffée et habillée Alessandra Sublet, véritable bombe cathodique inconnue de la France qui travaille et rentre tard
Voir les caissières de Franprix sourire et même discuter - tellement elles peuvent prendre leur temps le lundi entre 10 heures et 11 heures.
Me poser sur l'ordi comme sur un tapis volant et me laisser porter par les courants porteurs de l'HTML,  de la Suède à New York en passant par la Bretagne et l'Utah, pendant que Marguerite joue, assise sur le parquet à côté de moi.
Ne rien faire  à part prendre le temps de penser à tout et à rien en touillant ma (quatrième) tisane détox (de la journée - avec le même sachet. Et des Lu). Dans le silence d'une maison propre où l'on entend juste au loin le ronron du lave linge.

Ne pas avoir le blues du dimanche soir (petit plaisir minuscule et pourtant incommensurable)




PS : image from Hither and Thither

Beatles Mania

illustration en vente chez Maxim Dalton




Je n'ai compris et réalisé le jeu de mots que représente le nom Beatles qu'il y a euh... 6 mois ?
La honte.

Alors que j'ai grandi avec l'album blanc et les listes de Noël de mon frère cadet qui ne comportaient invariablement que des noms d'albums des Beatles.
Alors que j'ai dû cacher ma cassette dupliquée de Duran Duran pendant des année tellement ils n'arrivaient pas à la hauteur de John, Paul, Ringo et Georges. - aux yeux de mon voisin de couloir.
Alors qu'à 12 ans, j'avais une culture Beatles immmmmmense et totalement phonétique.

Cette année, grâce à la force de frappe de Apple, les Beatles refont leur entrée en fanfare dans tous les foyers. Dont le nôtre.
Et c'est notre cadette (ça doit être un truc de cadet, ça) a repeint sa liste de Noël aux couleurs des Fab Four.








horloge en vente ici par exemple...



Moi, j'attends toujours le retour de Duran Duran, Spandau Ballet et Alison Moyet.






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