jeudi 30 mai 2013

Moi mon nom c'est Jean-Paul


Wild at heart



Je m'appelle pas Steve, je m'appelle Jean-Paul et je love le camembert, les blagues et les cascades.
Je n'ai pas de raie sur le côté ni de chemise amidonnée et les filles adorent ça.
Steve, va falloir faire de la place.
Halte aux blonds, aux Amerloques et aux grosses cylindrées et revenons aux fondamentaux, voulez-vous ?











mercredi 29 mai 2013

5 raisons d'aimer la faille spatio temporelle de la météo




Les jardins sont hyyyyper beaux, verts, luxuriants et gras comme dans la jungle. Ca m'étonnerait qu'à moitié de voir arriver le Marsupilami dans le jardin,

J'amortis à mort mes boots, ma crème super hydratante et mes écharpes de l'hiver et Nicolas Hulot crie un Ushuaïa de bonheur devant tous ces déchets en moins dans les poubelles

Les vacances d'été me paraissent super loin (alors qu'en fait non) ET je vais avoir l'impression de partir aux Seychelles en février (alors que ce sera la Corse en juillet)

On peut jouer les aventuriers de l'impossible : prévoir un dîner dehors en juin par exemple. Ou un barbecue.

Le moindre rayon de soleil rend tout le monde heureux et souriant et la rue devient une publicité pour Dan'up des années 80










mardi 28 mai 2013

A poils longs



Have less be more (Steve pardon pour cette infidélité)



En ces temps éprouvés, pour nos amis les hommes, on dirait que le poil sur la tête et sur les joues se porte long. Comme par un phénomène de migration étonnante. Ou par une pousse rapide provoquée par un niveau hygrométrique  hum hum favorable

Alors qu'il y a 4 ans la barbe se portait de trois jours et le cheveux dégagé sur la nuque, on voit revenir sur les têtes des moumoutes adolescentes, le cheveu souple et le cran rétif à tout coup de peigne et le poil soyeux sur les joues.

Jusqu'où vont-ils aller ?



lundi 27 mai 2013

Typologie de la moustache


Poorly drawn lines
Ah ah, j'aime ces typologies à la hache sur des éléments de mode comme la moustache, objet de 1000 fantasmes.



dimanche 26 mai 2013

L'ombre et la lumière




Cannes, son glamour, ses stars éternelles qui glissent sur tapis rouge portées par leur exceptionnelle et très mystérieuse aura, s'arrêtant quelques instant, sourire aux lèvres pour signer des autographes devant des badauds émerveillés. Leurs robes sont incroyablement travaillées et offrent un contraste saisissant avec le ciel très bleu, les palmiers très verts, le marine très foncé des uniformes de policiers qui les escortent comme les Very Incroyable Personnalités qu'elles sont. Elles portent le prestige de la France à travers le monde, et là, l'espace de quelques minutes, offrent aux plus anonymes le bleu de leurs yeux et la blancheur de leur sourire pendant que ceux-ci regardent éblouis.




A Cannes il y a les héritières pas tombées de la dernière pluie qui font le show. Elles ont l'argent, les relations, le pouvoir et le temps. Elles vont sur les tapis rouge comme nous on prend le tapis roulant de la Gare Montparnasse : ça fait gagner du temps, c'est marrant mais c'est pas la Foire du Trône non plus, à choisir on serait tous mieux à la Barbade à siroter une pina colada.
Leurs tenues extravagantes sont moins là par envie que par besoin de rester dans la course. Et cette année, la plume paie.



A Cannes, il y a les rebelles edgy. Celles qui ne sont pas là où on les attend. Qui préfèrent se démarquer en ne mettant pas en avant leur outil de travail (cf ci.dessous). Elles sont comme Mélanie Griffith dans Working Girl, elles ont "une tête pour le travail et un corps pour le plaisir" (ou l'inverse). Elles visent l'après, quand leur corps et leur minois seront remplacés dans le coeur des casteurs par des plus fraiches et des plus tendres. Alors elles jouent un double jeu. Un jour le feu, un jour la glace (ou l'inverse)



A Cannes, il y a les bombasses. Les Missiles longue portée rodées aux catwalk. Leur corps est un outil de travail poli, entretenu, sur-boosté et leur sourire un arme de destruction massive. Les mannequins sont à Cannes ce que les décorations sont aux sapins : des enluminures choisies avec soin qui subliment un arbre qui sans elles ne serait qu'un arbre. Et elles font super bien leur job.



A Cannes, il y a les poulettes de l'année. Celles précédées de l'étiquette "vu à la télé", celle qui enfonce la porte de votre salon. Elles foulent le tapis rouge comme elles vivraient leurs rêves de petites filles avec des Barbie plein les mirettes. Elles arrivent avec fraicheur et candeur, maquillées, coiffées et habillées comme des voitures volées. On se demande jusqu'à quel point elles sont dupes du jeu qu'on leur fait jouer. Le jeu de la  (jolie) fille d'à côté transportée au sommet du jour au lendemain, la Cendrillon 2.0 qui fait frissonner les réseaux sociaux sous les yeux (on se demande s'ils le sont) bienveillants de marraines un peu sorcières.



A Cannes, il y a des stars un peu barrées et encore très bien conservées qui trouvent ça idiot de ne pas en faire des caisses et de cacher au monde leur corps travaillé. Qui s'en fichent de la tendance chromatique de l'année (tout blanc ou tout  noir) qui s'en fichent de montrer leurs genoux, qui s'en fichent de montrer leurs seins (et leurs culottes aussi), qui s'en fichent d'être plus grande que l'homme de leur vie.



A Cannes, il y a les grandes habituées et les jeunes donzelles méfiantes. Les premières n'ont que faire de figurer dans le panthéon des scandaleuses, elles sont sous les feux des projecteurs depuis bien trop longtemps pour savoir que parfois ils font mal. Les secondes, conseillées par les premières ou portées par le regard bienveillant et protecteurs de proches bien avisés, préfèrent se faire remarquer pour leur chic, même si certains trouvent cela sooooo boring. Elles ont souscrit une assurance vie à 20 ans, côtisent pour leur retraite depuis leur premier cachet et préfèrent fuir les sirènes plutôt que de jouer avec le feu comme Ulysse. Elles sont sages comme des images et futées comme des souris. J'espère au moins que loin des projecteurs elles se marrent un peu quand même.



PS : toutes photos Abaca empruntées sur les sites de youmag, Pure Trend et Pure People

mercredi 22 mai 2013

l'hair de tout




Je voudrais un coiffeur qui ne m'accueille pas d'un "alors on fait quoi" en enlevant la serviette enroulée sur ma tête, alors que je découvre avec effroi mais pas vraiment de surprise que vraiment non, je n'ai l'air de rien dans ce miroir sur éclairé.

Je voudrais un coiffeur qui ne m'écoute pas qu'avec une seule oreille quand je sors mon portable et que je lui montre 10 photos d'affilée d'un air embarrassé mais déterminé - des photos sans star reconnaissable histoire de ne pas ajouter au désintérêt une pointe d'ironie "ah oui, vous voulez une coupe Marion Cotillard" (alors que non je ne veux pas une coupe Marion Cotillard, je veux une coupe Véronique parce que je m'appelle Véronique et pas Marion)

Je voudrais un coiffeur qui ne fait pas celle embrasse la photo retenue d'un regard entendu et stratoss-rapide avant de ne plus jamais demander à la voir

Je voudrais un coiffeur qui ne coupe pas mes cheveux comme on prend l'autoroute avec le cruise control bloqué sur 130, m'arrête pas ma cocotte, je sais ce que je fais, admire comme je suis une machine bien huilée et surtout ne dis rien.

Je voudrais un coiffeur qui ne me fasse pas un brushing que n'aurait pas renié Mireille Mathieu sans se demander si peut-être ce n'est pas tout à fait ce que j'aime. C'est nickel, c'est brillant, c'est gonflé. Vite un banquet du 3ème âge que j'aille retrouver mes copines.

Je voudrais un coiffeur qui tout à coup ne sort pas de sous sa blouse le miroir rond dit de fin de coupe avant de me faire une visite guidée de ma nuque en 5 secondes ponctuée d'un "ça ira ?"


Même si je suis contente de ma tête à l'arrivée - une fois le brushing retombé.
Même si raisonnablement je n'ai jamais été ratée au point de porter un bonnet 2 semaines en pleurant toutes les heures.
Même si je suis fascinée par le ballet super bien huilé, super efficace du salon.

Je voudrais un coiffeur qui regarde mes cheveux secs avant que je passe au bac
Qui regarde comment ils tombent, ce qui me plait, et ce qui me plait pas
Comment je les coiffe, comment sont mes lunettes
Si je semble être une dingo du brushing ou une accro au coup de peigne rapide
Qui me donne des idées à partir de ce que je lui propose mais avec des mots que je comprends
(Qui ne travaille pas dans un salon blanc qui brille plus que des douches publiques avec Skyrock en fond sonore)

Je voudrais un coiffeur qui pour autant ne me coute pas 100 euros, qui ne soit pas à 1 heure de chez moi, qui ne soit pas chichiteux mais qui me regarde avec amour, respect et l'air de celui qui va trouver la  perle en moi.

C'est pas gagné.

mardi 21 mai 2013

lundi 20 mai 2013

New York New York



Teenage crime


Tombe la pluie


Design Sponge

Aujourd'hui, j'ai failli céder à la déprime des jours des pluie sans fin et des après-midi qui s'étirent comme un vieux malabar trop mâché. Je me suis imaginée sur mon écritoire, face à la tristesse des gouttes abandonnées sur la vitre et qui glissent inexorablement vers leur fin liquide. J'en ferais un poème sensible et doux, me plongeant plus encore dans la mélancolie. Et puis, je boirais une verveine tiède en frissonnant le regard perdu au loin.


Bon et puis finalement, je me suis fait les ongles en rouge et j'ai pris un gros goûter avec du Nutella.
La poésie attendra.



PS : rien que prendre une photo du jardin sous la pluie me donne le cafard. Les fleurs et le soleil c'est bien plus joli...

dimanche 19 mai 2013

Notes pour plus tard


vogue super reportage photo


Un jour, je monterai les marches de Cannes parce que soudainement on se sera rendu compte que le Monde appartient aux femmes de plus de 40 ans.
Il faudra alors que je réfléchisse hyper vite à ma tenue.
Pour ne pas perdre de temps et être opérationnelle à tout moment (on peut se rendre compte que le Monde appartient aux femmes de plus de 40 ans demain, qui sait), je fais des fiches pour que moi aussi tous les articles relatant MA montée des marches commencent par "elle a illuminé la Croisette"

1. il faut toujours faire gaffe à ne pas lancer un grand jeu sur sa pomme, du genre "elle a pas de culotte ou alors c'est un string ?" - comme Zoé Félix. Certains acteurs sont prêts à tout pour attirer l'attention des producteurs, même si c'est aux dépens de collègues un peu trop ingénues.

2. Il ne faut pas s'appeler Lorie, ni Laury d'ailleurs pour espérer un jour faire partir du gang de Sofia. Et le gang de Sofia, il est peut-être un chouille pierrot triste (on dit BoBor quand on se la pète, ça veut dire Bourgeois Boring), mais il est sacrément cooooool quand même.

3. Il faut arrêter de penser que parce que sa robe est longue, le monde (encore lui) risque de passer à côté de l'exquis équilibre de sa plastique sculptée par des heures de Cellu M6 et de privations alimentaires abracadrabantesques. Non, vraiment il est inutile de penser qu'il faut compenser ces mètres de tissus par un décolleté vertigineux devant et/ou derrière, une matière si transparente qu'on voit le grain de la peau à travers, ou un jeté de jambes sur jupe fendue. (je ne mets pas de photos, yen a trop)

4. Il ne faut pas oublier de faire un détartrage (ni une épilation nickel, cf point 1). Les stars sourient tout le temps, même alors qu'un mur de photographe leur hurle dessus pendant 10 minutes.

5. Il ne faut pas parler. Peut-être que les stars sourient tout le temps aussi, parce que quand elles parlent, parfois elles font des gaffes et alors tout le monde en parle.

6. Il ne faut pas y aller seule façon Sharon Stone, parce que personne n'est Sharon Stone (à part Sharon Stone). Préférer donc être accompagnée par mari fidèle ou amie (vérifier que l'amie a le bon goût d'être moins belle que soi pour éviter le syndrôme Delphine "je tiens le sac de ma copine" Wespiser)

7. Il faut chasser de son esprit toute idée de spontanéité. Non, les cheveux lâchés et le no make up ne sont pas des options. Répondre "je ne sais pas" à une question non plus. Prendre exemple sur Liv Tyler  capable de faire une conférence de presse sur des glaces avec brio (et pas sur Elena Lenina)

8. Il ne faut pas oublier son parapluie. Ou son ciré. Tiens, ça, c'est une option. Une robe en Gore-Tex. Ou en Ciré Cotten ?

9. Se méfier des légendes des diaporamas photos des magazines : toujours parfaitement positives à première lecture, elles distillent l'air de rien un poison subtilement dosé (moins subtil quand il s'agit de starlettes de la télé-réalité, il est vrai).

jeudi 16 mai 2013

English vocabulary : sink


Sn00p

sink 1 |siNGk|verb ( past sank |saNGk| or sunk |səNGk|past participle sunk |səNGk| )no obj. ] go down below the surface of something, esp. of a liquid; becomesubmerged: he saw the coffin sink below the surface of the waves.• (of a shipgo to the bottom of the sea or some other body of water because of damage or a collision: the trawler sank with the loss of all six crew members.• disappear and not be seen or heard of again: the film sank virtually without trace .• with obj. ] cause (a ship) to go to the bottom of the sea or other body of water: a freak wave sank their boat near the shore.• with obj. ] cause to fail: she apparently wishes to sink the company.• with obj. ] conceal, keep in the background, or ignore: they agreed to sink their differences.no obj. ] descend; drop: Sam felt the ground sinking beneath his feet | you can relax on the veranda as the sun sinks.• (of a person) lower oneself or drop gently: she sank back onto her pillow.• with adverbial of direction ] gradually penetrate the surface of something: her feet sank into the thick pile of the carpet.• with obj. ] (sink something intocause something sharp to penetrate (a surface): the dog sank its teeth into her arm.no obj. ] gradually decrease or decline in value, amount, quality, or intensity: their output sank to a third of the prewar figure | the reputation of the mayor sank to a very low level.• lapse or fall into a particular state or condition, typically one that is unwelcome or unpleasant: he sank into a coma after suffering a brain hemorrhage.• approach death: the doctor concluded that Sanders was sinking fast.with obj. ] insert beneath a surface by digging or hollowing out: rails attached with screws sunk below the surface of the wood.• excavate (a well) or bore (a shaft) more or less vertically downward: they planned to sink a gold mine in Oklahoma.• hit (a ball) into a hole in golf or billiards.• insert into something: Kelly stood watching, her hands sunk deep into her pockets.


Certains jours comme ça on s'immerge dans des moments qui n'ont pas de nom, où l'horreur côtoie le sublime et où on a l'impression de toucher de la kryptonite et un super pouvoir en même temps. Et où seule une bonne nuit de sommeil peut aider à faire le tri et à reprendre des forces.




mercredi 15 mai 2013

Un peu court





Elle UK


Avec tous ces jolis minois, ça va être compliqué de continuer à arborer une no-coupe de repousse moche. Je m'imaginais, féline et sauvage avec une crinière de feu, retrouver mon bic peigne pour chignon banane express, les petites mèches folles qui s'échappent dans le cou, mon sèche cheveu et ma brosse ronde. Cela justifiait mes longueurs inégales et mon miroir qui se tord à chaque fois que je le croise tellement il ne voit pas comment ajuster cette masse sur ma tête.
Mais à cause d'Audrey et de Carey, me voilà bien marrie.

(soupir)





youmag



lundi 13 mai 2013

Et paon le retour




La même une semaine plus tard.

Cette île c'est comme un décor de cinéma avec des vrais gens dedans
Une île, un archipel d'îles même MAIS une traversée de 10 minutes, juste le temps d'attraper quelques embruns sur le bout du nez
Des pelouses fraichement tondues MAIS avec des marguerites qui ont poussé dessus quand même
Du vent à écorner les boeufs MAIS pas de boeufs
Pas de voitures MAIS des charrettes à bras partout
Pas beaucoup d'habitants MAIS plein de gens très sympathiques toujours prêts pour prendre un café, un apéro, un dîner
Pas de lumière après minuit MAIS des chemins assez clairs pour ne pas se perdre
Plein de maisons MAIS pas une moche







mardi 7 mai 2013

Et paon dans les dents


Decologue

En vacances comme tout le monde.
Sur une île, chic !

En attendant de rentrer et de vous retrouver avec un cerveau tout propre et tout rangé, quelques liens chouettes :


tenue parfaite pour printemps en dents de scie

The gurrrrl pawa par Nicki Minaj (ou comment prendre une leçon de féminisme un eye liner à la main et une perruque rose sur la tête)

Je l'ai toujours su : ma méthode de stérilisation de tétines était la bonne

Madonna, please, accepte ton âge. Là, à 54 ans, tu frises le ridicule

3,2,1, Aperol Spritz : les vidéos super kitsch pour apprendre à faire un cocktail au bon goût d'Italie, de chaleur et de jupes légères sur les pavés

Un nouveau fond d'écran pour mon iPhone

miam

Une chanson : looking good, feeling gorgeous



Bon weeeeeeeek eeeeeeeend !


lundi 6 mai 2013

Célébrations !


Vintage Rose Girl
Avec le soleil, le ciel bleu, adieu les gros pulls, les écharpes et les collants. Et vive les vêtements légers, les bras nus et les sandales.
(soupir de contentement)

Plus besoin de courir après un collant nickel le matin avant de trouver avec quelle jupe l'assortir. Pas besoin d'empiler un sous pull, une chemise, un pull, un manteau pour se retrouver de toute façon grelottante dehors et au bord du suicide par transpiration dans les magasins

Au printemps, on redécouvre ses jambes (blanches), ses pieds nus (sexys comme des endives oubliées dans le bac à légumes du frigo) et son teint pâle et .. pâle.
On peut alors reprendre un abonnement Body Minute, se lancer dans une sélection rigoureuse et légèrement tremblante de l'autobronzant qui nous sauvera de la honte de la jambe façon fromage blanc et acheter de nouveau des mini chaussettes couleurs peau à glisser dans ses ballerines en espérant qu'elles ne glissent pas sous le talon avant 10 mètres.

Au printemps, on ne se cache plus sous des pelures de mohair et de laine, on adopte une version beaucoup plus discrète de carapace de polymère, de satin et de culotte super gainante spécial robe légère.


Oui, c'est ça légères et insouciantes.... Mais avec le soleil en prime et ça, ça vaut de l'or.




vendredi 3 mai 2013

Beyoncé et moi






ouais, Queen B. et moi on est pareilles.


(non mais c'est quoi cette extra-terrestre ?)



jeudi 2 mai 2013

Et le canard géant il va à Hong Kong





Un truc qui sert à rien, ça fait du bien non ?


Florentijn Hofman est un artiste néerlandais qui aime les grands projets qui tabassent. 
Et cette fois ci il y est allé vraiment fort. 
Avec un canard géant qui va rester dans la baie de Hong Kong jusqu'au mois de juin.
Son projet s'appelle le canard en caoutchouc ("rubber duck") et "c'est une affirmation très positive qui connecte tout de suite les gens avec leur enfance" (traduction à la hache mais vous voyez ce que je veux dire"

A lire dans Bored Panda


mercredi 1 mai 2013

L'attaque des clones


de l'article de Buzz Feed "40 raisons pour lesquelles Phoenix est le groupe le plus adorable qu'on n'a jamais connu"


L'autre jour, je marchais dans la rue, chaussée de mes Repetto, avec dans la main droit un petit sac Bonton contenant une boite en fer remplie d'une salade quinoa - champignons - tomate - poulet - fonds d'artichauts et petits carrés de fenouil, et je me suis arrêtée comme un chien d'arrêt ayant flairé une proie. Là, devant moi, sur la porte du marchand de journaux, une photo de mon groupe préféré : Phoenix, en couverture des Inrocks pour la promo de leur album après avoir fait une apparition brève mais remarquée au festival de musique Coachella.
Je me suis alors mordue la lèvre - pas trop fort pour ne pas risquer d'abimer mon crayon à lèvre Nars rouge Luxembourg acheté au Bon Marché et j'ai secoué la tête en faisant voler une mèche brune légèrement veinée de blanc sur mon front nude.
Je suis entrée chez le marchand de journaux, j'ai acheté mon hebdo et mes suis dirigée d'un pas léger vers mon train.

Une fois assise, ma boite déjeuner sur les genoux, j'ai checké mes mails sur mon iPhone, fait un tour sur Instagram et vérifié mes statuts Facebook. Puis je me suis plongée dans la lecture des Inrocks.

Après avoir dégusté comme il se doit l'article dithyrambique consacré à mon groupe préféré, je me suis tout à coup fait cette réflexion que ce magazine n'aimait décidément jamais grand monde (sauf les groupes en couverture), à moins que ce soit seulement que je restais imperméable à leur manière d'écrire, ou aux sujets traités dont la moitié ne me semblaient ne serait-ce que familiers.

Aïe

Le grain de sable.


Alors que depuis le matin, je me conformais strictement aux codes de la tribu (je vous ai dit que je portais un tricot marin boutonné sur le côté ?) qui lit My Little Paris, Jwell et Ma récréation tous les jours et qui SAIT que les Abesses is THE place to be juste derrière les Batignolles, je m'en trouvais éjectée comme un pou de la tête d'un enfant qui fait son quatrième tour de Toupie au jardin du Luxembourg.

Finalement le clonage humain a des limites, me dis-je en branchant mes écouteurs pour écouter un truc pas du tout à la mode et en me félicitant pour ma rebelle attitude :













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