mercredi 9 janvier 2013

Don't know


On peut toujours lire l'horoscope, déduire la tonalité de l'année à partir des premiers jours écoulés, faire des colonnes de décisions objectives, de projets fermes, soustraire les facteurs d'incertitude, ajouter une bonne dose d'optimisme et un soupçon de rationalisme raisonnable, on n'y peut rien

Même en planifiant tout, en prenant rendez-vous chez le dentiste, en faisant ses vaccins et la révision de la voiture. En n'oubliant jamais son cache nez ni de se laver les mains après être passés aux toilettes, en faisant son état de rapprochement bancaire tous les mois

On ne sait pas

On ne peut pas savoir de quoi demain sera fait vraiment.

Il y aura toujours un tapis roulant inattendu, un caillou dans la chaussure, des éclaircies soudaines ou des bons gros orages ou bien seulement des jours gris et mous sans aspérité.

On ne sait pas


les deux Sophie Roac
Alors tant qu'à faire, autant rêver, se tenir prête à accueillir le meilleur puisque le mauvais on saura toujours faire - question de survie.

Rationnaliser, programmer, abattre directement les murs - de linge sale, de paperasse, d'ennuyeux esprits chagrins qui cachent le soleil, ça on fera quand même. Parce qu'on n'a pas dit non plus qu'il ne fallait pas mettre toutes les chances de son côté.

Mais sinon, ne pas laisser passer tous les cadeaux de tous les jours. Même si ça ressemble à un proverbe new age qu'on se repasse sur Pinterest en trouvant ça très cucul mais pas si con quand on y pense.

Cette année, je donnerai beaucoup mais je recevrai encore plus. Ca aussi ça ressemble à la fin monologue final de Mérédith Grey d'un épisode de Grey's Anatomy ?

Ok, je vous l'accorde. Tant pis, je suis démasquée


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