mercredi 25 mars 2015

Top 10 des raisons pour lesquelles des tas de filles aiment leurs cheveux longs



1. Masques, ampoules, barrettes, élastiques : tout un tas d'excuses pour faire un peu plus de shopping
2. Blâmer ses cheveux pour justifier sa sale tête parfois le matin
3. Rester plus longtemps sous la douche - pour bien rincer le masque (cf. raison #1)
4. Pouvoir relever ses cheveux en chignons et se prendre pour Audrey Hepburn
5. Pouvoir détacher ses cheveux et se prendre pour qui Cindy Crawford qui distribue des feuilles blanches en salle de réunion
5. S'ouvrir à la possibilité de trouver un Denis, une savane et un broc et de rejouer Out of Africa
6.  Passer sa main dans ses cheveux
7. Ne plus aller chez le coiffeur tous les mois, ne plus pleurer et se précipiter sous la douche en sortant
8. Se laisser la possibilité de changer de tête. Un jour
9. Ne plus jamais jamais être appelée Monsieur à la boulangerie
10. Se planquer pour dormir en réunion.


mardi 24 mars 2015

lundi 23 mars 2015

English vocabulary : Ebb and flow




ebb |eb|noun (usu. the ebb)the movement of the tide out to sea: I knew the tide would be on the ebb | [ as modifier ] the ebb tide.verb [ no obj. ](of tidewater) move away from the land; recede: the tide began to ebb. Compare with flow.(of an emotion or quality) gradually lessen or reduce: my enthusiasm was ebbing away .PHRASESat a low ebb in a poor state: the country was at a low ebb due to the recent war.ebb and flow a recurrent or rhythmical pattern of coming and going or decline and regrowth.ORIGIN Old English ebba (noun), ebbian (verb); related to Dutch ebbe (noun), ebben (verb), and ultimately to of, which had the primary sense away from.


Nous passerons rapidement sur le fait que la cadette, toute à sa découverte musicale, ne s'émeuve guère de ne pas savoir qui est Jacques Higelin ni pourquoi il est connu, ni pourquoi d'ailleurs sa mère lui en parle, alors que l'interprète de sa nouvelle chanson préférée de tous les temps s'appelle Izia Higelin, pas Jacques.
(… soupir…)
Nous nous concentrerons sur le rythme de cette chanson qui nous rappellera étrangement le début des années 90 et les boites de nuit au nom de poisson exotique sur des boulevards au nom digne de Fleetwood Mac.
L'énergie de la jeune fille qui a à peu près aujourd'hui l'âge que nous avions quand Seattle est sorti de la brume pour devenir the place to be, nous rappellera la nôtre, vers 2 heures du matin dans la boite de nuit au nom de poisson exotique. Quand on secouait nos cheveux longs les bras grand ouvert en tournant sur nous même comme des toupies ivres (alors qu'on ne buvait que du jus de goyave).
Et sans doute, sans doute, que nous nous surprendrons à écouter les paroles. En nous en sentirons étrangement rassénérés.





mercredi 18 mars 2015

Je vous ai préparé un bon petit plat



A l'heure où une expédition au Mc Do ne s'envisage plus qu'avec un masque et des lunettes noires, ou acheter des Pepito ressemble de plus en plus à un crime contre son corps, sa santé et l'avenir de la planète, voire la survie des bébés phoques, cette publicité réjouie vantant les qualités du cassoulet en boite William Saurin ressemble à un grand pied de nez railleur.

Le cassoulet William Saurin, synonyme de mère au foyer en vadrouille laissant sa portée d'oisillons affamés à la seule garde d'un père bien trop occupé pour savoir cuisiner et dont les seuls talents culinaires se résument à plonger une boite en fer blanc dans une casserole d'eau bouillante.

Le cassoulet William Saurin qui surfe avec sa saucisse fluo sur la vague de la nostalgie des années 70, quand le summum de la vibe s'appelait conserves et que l'exotisme commençait au sud de la Garonne avec un plat de cassoulet.

Vous l'aviez oublié, et le voilà, plus fringant comme jamais, le jarret fier et le haricot conquérant, aussi vif qu'une tournée Age tendre et tête de bois. Prêt à en découvre avec les nouveaux hérauts des cuisines, en espérant secrètement le retour en force de ses lieutenants, les raviolis Buitonis et les cannellonis sauce tomate, encore meilleurs gratinés au four.


mardi 17 mars 2015

La tentation du vide


Jonas von der Hude 


Pas de télé, pas d'Internet, la moitié de sa vie dans des cartons emballés tellement vite qu'ils n'ont pas d'étiquette qui correspond à leur contenu, des meubles pas toujours encore arrivés. Et des placards partout, vides comme un frigo de fin de semaine. Des murs tout nus, et un lavabo habillé de brosses à dent et d'une crème de jour et basta. Un plan de travail de cuisine nickel, qui brille comme dans une pub de lessive aux enzymes.

Et puis d'un coup d'un seul on ouvre les cartons, on se reconnecte à Internet, on vide le garde meuble et la belle ambiance monacale façon j'habite chez Martin Margiela se mue en jour de Foire Saint Michel dans la rue de Siam. Débauche de couleurs, de vêtements, de linge de maison, de meubles dont on n'avait jamais réalisé avant qu'on les avait depuis trop longtemps, de vaisselle, carton entier de foulards, robes d'été et avalanche de mails.

On se croyait chez Milk Magazine et on se retrouve dans l'arrière boutique de la Farfouille. Mais après cette diète pas très volontaire ce n'est plus si difficile de faire un tri géant dans sa penderie et ses placards, d'oublier d'allumer son ordi le soir pour garder encore un peu ce sentiment de vide qui repose les yeux et les neurones.

(Même si on sait bien qu'on se fera vite rattraper parce qu'on aime trop ça).

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