samedi 3 mars 2018

Bruxelles, une (première) fois





Armés du seul guide bleu Hachette (resté bien au chaud dans la chambre d'hôtel), de Pinterest et de Google, 2 jours complets à Bruxelles sans préparation, ni prétention.


Arrêt sur le chemin  : le  Louvre Lens,  3000 ans d'histoire en une heure et une cafétéria gentiment chauffée par le soleil à travers la baie vitré. Des gardiens (sans doute) champions du monde de la méditation à force de rester toute la journée dans le silence face à des oeuvres qui en ont vu d'autre, des groupes scolaires qui sautillent en attendant le gouter, des retraités qui profitent de leur  retraite et quelques RTT et congés payés, comme nous, qui prennent chaque minute passée loin du bureau et du chaos comme un cadeau.

L'hôtel des galeries : atterissage en douceur dans un numéro de Milk décoration. Ilôt contemporain et cosy au milieu de la Galerie Saint-Hubert, bulle de silence à deux minutes de la Grand Place et du parking du même nom. Le point de chute idéal pour des débutants en Belgitude pas ennemis de la boboïtude comme nous.

Ici : pour changer des frites, une néo-cantine (c'est comme ça qu'ils s'appellent) avec des jus verts, un tableau noir et tout plein de graines. Hyper bon et l'occasion de marcher un moment pour découvrir un quartier loin des touristes et des cartes postales.

Pour manger (quand même) des frites, des boulettes et boire de la bière : Le roi des Belges (Halles Saint Géry), les Gens que j'aime (pas loin de la Grand Place) et finalement tout le quartier Sainte Catherine et Saint Géry. Après avoir fait la queue dans le froid à 23 heures, l'esprit légèrement embué par la journée et la soirée, tenir dans ses mains un cornet de frites super chaud sonne comme un cadeau de Noël.

Eglises : se dire qu'on a loupé un truc en découvrant qu'on aurait pu appeler nos filles Gudule (comme la cathédrale) ou Wivine (que l'on prie pour guérir des maux de gorge dans l'église de la Madeleine), et plus généralement se frotter les yeux devant le nombre de chapelles et d'église de la ville. Aller évidemment se recueillir devant les portes (closes à 18 heures) de Notre Dame du Finistère (ça ne s'invente pas), faire un détour pour aller voir de plus près l'immmmmmmmeeeeeeeense Sacré-Coeur et finalement renoncer à allumer un cierge dans tous les lieux que l'on croise. Il y en a tellement que certains sites en dressent des classements.

Manneken Pis : c'est pas une blague, il est vraiment minus et parfaitement pas remarquable (si l'on fait abstraction de la nuée de touristes qui le prennent en photo), contrairement au Palais de Justice, dont on a renoncé à faire le tour, tellement grand et massif.

Le Musée Magritte, pour découvrir qu'on ne connait rien au surréalisme (et que le Musée ne nous aide pas beaucoup à y voir plus clair) mais avoir envie d'en savoir plus (et rester scotché devant certains tableaux). Regretter de ne pas avoir plus de temps pour voir les autres ailes du Musée Royal des Beaux-Arts.

Les Puces de la place du Jeu de Balle : tous les jours un joyeux déballage manifestement incontournable de toute visite dans la Capitale, pas loin du quarter Sablon et de ses antiquaires très chics.

La maison Dandoy : biscuits, pains sucrés, gateaux et friandises. Comme son nom l'indique. Et en plus leur adresse principale est rue au Beurre (décidément, les Belges sont-ils les cousins des Bretons ?)

L'Atomium. Sous le soleil.

Et la sensation qu'on aurait pu y passer encore plusieurs jours pour découvrir par exemple le Bois de la Cambre, les chocolatiers fameux, toutes les marques de bière que l'on a pas goutées et tous les restaurants recommandés par Brussel's kitchen dont la Guinguette en ville qui nous faisait de l'oeil mais qui était complet.


Plus d'idées sur ce tableau Pinterest.


PS : en illustration, un tableau de Magritte sans pipe ni chapeau.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LinkWithin

Blog Widget by LinkWithin